Safe City à Rs 19 Mds : « Nous n’avons pas eu de ‘value for money’ », dit XLD

« Le Safe City est-il une arnaque ? », s’est demandé le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval. Il estime que “pour Rs 19 milliards, nous n’avons pas eu devalue for money’ ».

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Il a fait référence à l’enquête judiciaire sur la mort suspecte de Soopramanien Kistnen. Soutenant que 30 jours de sauvegarde d’images sont insuffisants pour un projet comme Safe City.

En conférence de presse, ce samedi 19 décembre, le leader des bleus a expliqué que, selon ses informations, la plupart des caméras installées ne servent qu’à surveiller le trafic et à enregistrer les plaques des véhicules.

« C’est un projet à demi-cuit avec 18 mois de retard et qui est en dehors du Data Protection Act. SAJ, dans une précédente PNQ, avait affirmé que ce project serait sous le contrôle de la police, mais celui-ci est aujourd’hui sous le National Computer Board », a-t-il déclaré. Il est d’avis que ce projet doit bénéficier tous les ans « d’une vérification indépendante » de ce qui a été fait avec les caméras.

En ce qui concerne le vaccin contre la Covid-19, XLD estime qu’il y a des « irresponsables » qui conseillent le gouvernement, relevant que dans certains pays le vaccin est déjà autorisé. Pour XLD, la Dr Gaud, du NCC, “ne réalise pas que 25% de l’économie est pour l’instant à l’arrêt”.

« Elle doit comprendre qu’il n’y a aucune chance d’ouvrir les frontières tant que la majorité de la population n’est pas vaccinée. Ce n’est qu’hier, après la pression de l’opposition, qu’un comité a été nommé en ce sens au Conseil des ministres », a soutenu XLD.

Xavier-Luc Duval est également revenu sur la démission des membres du PMSD au sein du gouvernement, il y a quatre ans, concernant la Prosecution Commission Bill. « Tous les jours nous voyons que nous avons eu raison. Je le dis haut et fort: s’il y avait eu la Prosecution Commission et si nous n’avions pas laissé au DPP son indépendance, je ne vois aucun chef de l’opposition en liberté aujourd’hui à Maurice. Nous aurions tous été ‘sous caution’. Cela a permis de maintenir la démocratie à Maurice ».

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