Présence dans les hôpitaux : les employés refusent de soumettre leurs empreintes digitales

La réouverture partielle des frontières commence à créer de la panique. Nombreux sont les Mauriciens qui craignent une deuxième vague de la pandémie sur le plan local. Les personnels d’hôpital partagent aussi cet avis. Par conséquent, ils réclament que toutes les machines de présence d’empreinte digitale soient temporairement supprimées, car elles peuvent favoriser la contamination.

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Ce sont les employés d’un hôpital régional qui s’opposent à l’existence des machines de présence d’empreinte digitale. « Nous sommes forcés à soumettre nos empreintes digitales au quotidien. Ces machines de présence d’empreinte digitale sont utilisées par des centaines d’employés. Avec la réouverture partielle des frontières, nous risquons une nouvelle circulation du virus à Maurice. Par conséquent, il nous faut prendre toutes les mesures nécessaires pour nous protéger. D’ailleurs, c’est ce que recommande le gouvernement. Mais, d’autre part, les personnels de l’hôpital sont contraints d’utiliser ces machines », déplorent des employés de cet hôpital.

Les capteurs d’empreinte digitale, selon eux, comportent un grand risque. « Une personne qui porte le virus et ne le sait pas peut propager le virus à travers ces machines. Nous avons formulé une demande pour que la présence soit prise autrement. Mais à ce jour, nous sommes toujours forcés à soumettre nos empreintes digitales », ont affirmé ces employés.

Au ministère de la Santé, l’on confirme que les machines de présence d’empreinte digitale sont toujours utilisées pour enregistrer la présence des employés. « Dans un premier, on avait cessé d’utiliser ces machines pour justement éviter toute éventuelle contamination. Mais il y a eu des abus. D’où la raison pour laquelle les différentes catégories d’employés sont appelées à utiliser à nouveau ces machines. Toutefois, des “hand sanitizers” sont mis à leur disposition pour qu’ils désinfectent leurs mains après avoir utilisé les machines d’empreinte digitale », indique-t-on au ministère de la Santé.

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