Prison Melrose – depuis 2017 : 250 sur 544 caméras pas opérationnelles

La moitié des caméras de surveillance, soit 250 sur 544, pas opérationnelles à Melrose depuis 2017

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L’argent des détenus (Detainees’ Cash) qui est déposé par leur famille pour leurs besoins personnels est placé sur un “Deposit Account”, alors qu’à mesure que des achats des produits sont effectués, le compte personnel d’un prisonnier est débité. Une fois libre, le détenu est remboursé pour tout excédent à travers un “Imprest account”. Cependant, une somme de Rs 1,3 M est déficitaire dans le “Deposit account”. L’Audit a attribué cette anomalie à « un détournement et une malversation opérationnelle ». Or, un Deputy Commissioner of Prison a autorisé l’émission de “sub-imprest” valant Rs 412 000 depuis l’argent alloué par les familles des détenus. Ce qui est contraire aux “Financial instructions”. Cet argent n’est pas passé par la banque et n’a même pas obtenu le feu vert de l’Accountant General. La direction pénitentiaire a jugé plus approprié de garder l’argent dans un coffre plutôt qu’en banque et devait attribuer ce « manquement » dans le fonds du “Detainees’ account” à une faiblesse de son mécanisme de “Internal control”. Et d’ajouter que la disponibilité d’argent dans le compte des détenus n’est pas toujours vérifiée alors que des produits leur sont fournis à leur demande.

Par ailleurs, 250 caméras de surveillance sur 544 ne sont pas opérationnelles à l’Eastern High Security prison de Melrose depuis 2017, ce qui « peut compromettre la sécurité de cette institution », avance l’Audit. Un contracteur a demandé Rs 2,3 M pour la maintenance de ces appareils, ce que la direction pénitentiaire a refusé en soutenant ne pas être satisfaite du travail de cette entreprise. Ainsi, certains appareils ont été réparés “in-house”.

L’autre gaspillage noté concerne la construction d’un “security fence” à la prison de Richelieu. Des matériaux valant Rs 2 M ont été acquis depuis juin de l’année dernière, mais les travaux n’ont pas encore débuté. La direction a indiqué que les “high rigid fencing” de trois mètres ne sont pas disponibles sur le marché et qu’il fallait opter pour des “panel fencing”. Une somme de Rs 1,48 M a été déboursée pour payer un “non responsive bidder” qui a livré des matériaux qui ne sont pas aux normes.

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