Réouverture complète des frontières : Service renforcé à l’aéroport à partir du 1er octobre

Plus de personnel sur place pour canaliser le flux de passagers

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Retour des compagnies aériennes internationales

Les chauffeurs de taxi surveillent la « concurrence déloyale »

Avec la réouverture complète des frontières, confirmée pour le 1er octobre prochain, c’est l’effervescence au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport. Tout est mis en Å“uvre pour accueillir un plus grand nombre de passagers. Car depuis la réouverture partielle, en juillet dernier, les activités tournaient au ralenti. On s’attend ainsi qu’il y a plus de personnes déployées pour que les passagers puissent être accueillis dans les meilleures conditions. Six lignes aériennes desservent déjà la destination mauricienne et d’autres reprendront leurs activités dès octobre. Le Deputy Prime Minister et ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, annonce que le nombre de vols à l’aéroport devrait quadrupler, passant de 15 à 60 dans un premier temps à partir de l’échéance du 1 er octobre.

La réouverture complète des frontières se fera selon un protocole sanitaire bien établi. Même si le passage par la quarantaine ne sera plus obligatoire pour les touristes vaccinés, ils devront présenter un test PCR négatif, réalisé dans les 72 heures précédant le vol. Le gouvernement a mis comme objectif d’accueillir 650 000 touristes dans les 12 mois suivant la réouverture des frontières. Le marketing dans ce sens a démarré depuis la réouverture partielle, en juillet dernier.

Au niveau des services de l’aéroport, il y aura plus de personnel en renfort. C’est ce qu’indiquent des sources. « Déjà, tous les services de l’aéroport étaient pleinement fonctionnels depuis la réouverture partielle. Ce qui change à partir du 1er octobre, c’est le flux de passagers, qui sera plus important, avec plus de vols et le retour de certaines compagnies aériennes. »

Jusqu’ici, outre Air Mauritius, cinq autres lignes – à savoir Emirates Airlines, Turkish Airlines, Air Austral, British Airways et Kenya Airways – avaient repris leurs opérations depuis la mi-juillet. Le premier vol d’Air Seychelles est annoncé pour le 3 octobre, tandis que Corsair est attendu le 22 octobre. À cette même période, la compagnie reprendra ses vols Marseille-La Réunion, avec une escale sur Maurice.

Le protocole sanitaire à l’aéroport sera scrupuleusement observé, ajoute-t-on dans les milieux officiels. Outre les désinfections régulières et les distributeurs de gel désinfectant installé, l’accès est également interdit aux personnes non vaccinées. Les Mauriciens qui accompagnent leurs proches à l’aéroport n’auront pas accès au terminal. Actuellement, seul un chauffeur est autorisé à accompagner un passager dans l’enceinte de l’aéroport. On ne sait encore si les proches pourront accéder au parking à partir du 1er octobre.

Les différents opérateurs basés à l’aéroport se mettent également au diapason de ces nouvelles dispositions. Les boutiques hors taxes et le service de restauration sont déjà opérationnelles. Tout comme les banques et autres opérateurs du tourisme. Les chauffeurs de taxi entreront, eux, en jeu à partir du 1er octobre. Ashraf Ramdin, leur porte-parole, rappelle que ces derniers ont été exclus de la première phase de réouverture. Des discussions ont été engagées depuis avec les autorités concernées et il est entendu que les chauffeurs de taxi commenceront à opérer dès le 1er octobre. « Nos membres ont été vaccinés et ils ont déjà suivi la formation sur le protocole sanitaire. Ils sont prêts à reprendre le travail », dit-il.

Toutefois, Ashraf Ramdin n’est pas rassuré pour autant, car il est convaincu que la concurrence déloyale continuera. « Ce qui nous préoccupe, ce sont ces Contract Vans“ et Contract Cars qui viennent récupérer les touristes alors que nos membres payent un permis pour opérer à l’aéroport. » Il déplore les amendements faits en catimini par certaines autorités dans le dos des chauffeurs de taxi. « Certains veulent monopoliser ce secteur. Ils font tout. De la réservation, aux excursions, en passant par le transfert. Les autres opérateurs doivent aussi vivre. Les autorités doivent mettre de l’ordre dans cette affaire. »

Il y a actuellement 72 taxis basés à l’aéroport. « Ce sont autant de familles qui dépendent de cette activité pour vivre. » La General Taxi Owners Union regroupe également des taxis d’hôtels. Avec ceux de l’aéroport, ils sont 1 143 au total à dépendre du tourisme. Ashraf Ramdin dénonce également d’autres pratiques illégales, dont certaines applications mobiles non agréées par la National Land Transport Authority. Il souhaite que la relance du tourisme se fasse sur un même pied d’égalité et que tous les opérateurs trouvent leur place.

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