Rezistans ek Alternativ : « Ce n’est pas du vandalisme mais de la désobéissance pacifique »

Les membres du collectif Aret Kokin nou la plaz (AKNL) se sont rendus de leur propre gré au poste de police de Chemin-Grenier ce mercredi 3 mai. Ils sont actuellement interrogés par les officiers de police.

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Face à la presse cet après-midi, Ashok Subron de Resistanz ek Alterntiv soutient que ce n’est qu’après un vote à l’unanimité que les barrières en tôle érigées par les promoteurs du projet hôtelier ont été démolies. « La désobéissance pacifique a pris place et une centaine de citoyens s’en est pris au barrage. La répression nous a obligé à avoir recours à la désobéissance pacifique. Resistanz ek Alterntiv assume de ce fait ses responsabilités. »

Yan Hookoomsing est quant à lui interrogé au poste de police de Mahebourg.

Stéphane Gua, de R&A, avait declaré hier que l’installation des barrières à Pomponette par les promoteurs du projet de l’hôtel Sheraton est « illégale », vu que leur bail n’est plus valide depuis novembre dernier. Les pique-niqueurs présents ont voté à l’unanimité pour démolir les barrières sous le regard impuissant de quelques policiers présents. Ces derniers ont dû solliciter du renfort ainsi que la Special Support Unit. Les activistes ont ensuite procédé à un “sit-in” dans la rue.

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