Rodrigues : l’ex-soldat de l’armée britannique Harold Perrine libéré sous caution

– Six charges d’accusations retenues contre ce Rodriguais arrêté à sa descente d’avion à Plaine-Corail le 4, de retour dans son île pour des vacances

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Harold Perrine a été remis en libérté sous caution jeudi. Il a dû s’acquitter de Rs 7 000 de caution pour chaque charge d’accusation qui était retenue contre lui, ce qui fait Rs 42 000 au total pour six chefs d’accusation. Il a également eu à signer une reconnaissance de dette de Rs 30 000 et s’est acquitté des frais de papiers équivalents à Rs 850 par charge d’accusation. Il a aussi pris connaissance des conditions attachées à sa remise en liberté conditionnelle. Sa prochaine comparution devant le tribunal de Port-Mathurin est prévue le 23 avril prochain.

Cet ex-soldat de l’armée britannique était en cellule policière depuis le 4 janvier, soit le jour de son arrestation à sa descente d’avion à l’aéroport de Plaine-Corail. Il arrivait d’un vol international en provenance de La Réunion et était accompagné de son épouse, une Anglaise. Il lui est reproché d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour proférer des allégations contre certaines personnes. Aujourd’hui qu’il est libre, certaines personnes ne devraient pas être sereins. Beaucoup auront des insomnies après que Harold Perrine ait recouvré la liberté, car celui-ci affirme avoir des révélations à faire.

En effet, Harold Perrine détient pas mal de preuves sur ce qu’il avance. Pendant tout le temps qu’il est resté en détention policière, il n’était pas seul. Il a reçu beaucoup de soutien de ses proches, de sympathisants et d’amis qui l’ont rendu visite en cellule au poste de police de La Ferme. Certains sont même venus tous les jours devant le tribunal de Port-Mathurin pendant plusieurs jours en guise de soutien. Aujourd’hui, il savoure sa liberté en compagnie de son épouse, qui l’a soutenu depuis le début. Ce qui n’a vraisemblablement pas été simple, vu qu’elle n’est pas native du pays. Mais elle a tenu bon. Elle était là devant le tribunal tous les matins, sans faille.

En fait, il est reproché à Harold Perrine d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour proférer des allégations contre certaines personnes. Pour l’heure, six chefs d’accusation pèsent sur lui dans cette affaire, à savoir des allégations contre Salim Mackoojee, un commerçant de la capitale, contre le commissaire à la Santé de l’Assemblée Régionale de Rodrigues, Simon Pierre Roussety, deux sociétés privées, ainsi qu’un médecin.

Pour sa part, Harold Perrine affirme être « serein ». Il dit savoir ce qu’il fait et pourquoi et en « assume l’entière responsabilité ». Il s’est aussi dit « soulagé » d’être libéré, car il se faisait du souci surtout pour son épouse qui était venue avec lui dans un pays étranger pour des vacances et qui ne s’attendait certainement pas à cela. Quant à Me Erickson Mooneapillay, il déclare que le combat ne fait que commencer. « Mon client est un lanceur d’alerte, un “whistleblower”. Tout ce qu’il a fait jusqu’ici est dans l’intérêt de son pays et de ses concitoyens. De ce fait, nous attendons les affaires principales de pied ferme. J’ai déjà eu des instructions de mon client pour contre-attaquer et loger des affaires contre ceux qui ont fait des allégations farfelues contre lui », dit-il.

Affaire à suivre…

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