Security Costs : Le pilote Hofman paie Rs 25 000 à MK

Le pilote belge Patrick Hofman réclame en Cour suprême Rs 45 millions de dommages à Air Mauritius. Dans sa plainte, le pilote parle de « licenciement injustifié » de la part de la compagnie d’aviation nationale. L’affaire a été appelée devant l’Acting Deputy Master, la magistrate Ratna Devi Toolsee. La compagnie aérienne devait fournir ses explications.

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Or, par l’entremise de ses hommes de loi, MK a fait une demande pour un “Security Cost” de Rs 100 000, somme que la compagnie réclame au pilote en guise de garantie dans le procès que celui-ci lui intente, et ce afin qu’Air Mauritius puisse poursuivre son procès en réclamation devant la justice mauricienne. Ce moyen est souvent adopté pour des procès en réclamation impliquant des étrangers. La compagnie aérienne a cependant décidé de revoir ce montant à la baisse et demande désormais Rs 25 000. Le pilote a déjà entamé des démarches auprès de ses hommes de loi pour payer cette somme.

L’affaire a été renvoyée au 21 mai pour permettre au plaignant de prendre position. Patrick Hofman estime qu’il aurait touché Rs 24,5 millions jusqu’à la fin de son contrat en 2021 et réclame Rs 25 millions comme dommages moraux. Pour rappel, le samedi 7 octobre 2017, le Prime Minister’s Office avait annulé le permis de résidence de Patrick Hofman. Ce “Permanent Residence Permit” avait été émis officiellement le 28 avril 2016 pour une période de 10 ans en vertu de l’article 5 A de l’Immigration Act. Depuis 2003, il avait un contrat en tant que Flight Captain à Air Mauritius. Il devait prendre le vol à destination de Perth, mais pour des raisons de santé, il n’avait pu le faire. Il a même produit un certificat médical à cet égard.

À son grand étonnement, le capitaine Hofman devait apprendre le même jour qu’il avait été limogé sans autre forme de procès. Le lendemain, il avait saisi la justice et obtenu un ordre du juge en chambre pour qu’il ne soit pas déporté. Par ailleurs, il a fait une demande de “judicial review” de la décision du bureau du Premier ministre de retirer son permis de résidence le 7 octobre dernier.

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