Un nouveau cas de chikungunya a été confirmé après des analyses effectuées au laboratoire de Candos. La patiente, une femme âgée de 68 ans, réside dans la région de Roches-Brunes et est actuellement admise à l’hôpital Victoria de Candos, où elle reçoit les soins appropriés et est placée sous moustiquaire, conformément aux protocoles sanitaires.
Le diagnostic a été posé après que la patiente, présentant des symptômes évocateurs, a été auscultée il y a deux jours à l’hôpital de Candos. Le médecin a recommandé des analyses, qui se sont avérées positives, déclenchant immédiatement le protocole sanitaire auprès de ses proches et dans la région de Roches-Brunes. Des opérations de fumigation et de larviciding sont prévues pour limiter la prolifération des moustiques. Par ailleurs, la division de lutte anti-vectorielle mènera des enquêtes entomologiques afin d’évaluer la densité des moustiques et de vérifier l’efficacité des mesures entreprises.
Depuis le 15 mars 2025, 1 500 cas de chikungunya ont été détectés. Le dernier cas local remonte au 9 octobre dernier, et aucun autre cas n’avait été signalé depuis cette date. À La Réunion, plusieurs cas actifs ont été répertoriés, ce qui justifie la vigilance accrue des autorités sanitaires.
Selon le Dr Fazil Khodabaccus, des mesures ont été mises en place pour prévenir toute propagation du virus, en particulier en cette période estivale, favorable à la prolifération des moustiques et accentuée par les pluies, qui augmentent les risques de transmission.
Appel à la vigilance et recommandations
Les autorités sanitaires lancent un appel à la vigilance auprès du public, en rappelant l’importance d’adopter des gestes simples, mais essentiels. Le Dr Fazil Khodabaccus souligne qu’il est nécessaire de :
• Maintenir un environnement propre pour limiter les zones de reproduction des moustiques.
• Veiller à ce que les gouttières ne soient pas obstruées afin d’éviter la stagnation de l’eau.
• Éliminer toutes les eaux stagnantes dans et autour des habitations.
• Appliquer des crèmes ou répulsifs antimoustiques, notamment en journée et en début de soirée, pour se protéger contre les piqûres.
La situation est suivie de près par le ministère de l’Environnement, en collaboration avec les collectivités locales et les autres ministères concernés. Les autorités restent mobilisées pour mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires.
Il est demandé à toute personne présentant des douleurs articulaires, de la fièvre ou des éruptions cutanées de consulter rapidement un médecin ou se rendre dans un centre de santé pour un dépistage approprié.
À Roches Brunes : Un nouveau cas de chikungunya confirmé
- Publicité -
EN CONTINU ↻

