Agriculture durable  : Boolell prône un modèle orienté vers la technologie

Un atelier de formation de deux jours sur le Satellite Crop Monitoring dans le cadre du programme de coopération innovante CropWatch, a bénéficié de la présence du ministre de l’Agro-industrie, de la Sécurité alimentaire, de l’Économie bleue et de la Pêche, le Dr Arvin Boolell.
Organisé conjointement par le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI), l’Aerospace Information Research Institute under the Chinese Academy of Sciences, l’Alliance of International Science Organisations et l’United Nations (UN) Conference on Science and Technology for Development, cet exercice vise à renforcer les capacités du FAREI à appliquer les technologies de télédétection à la surveillance agricole et à promouvoir l’autonomie nationale, conformément à l’Objectif de l’UN Sustainable Development Goal 2: Zero Hunger. Le ministre délégué à l’Agro-industrie, à la Sécurité alimentaire, à l’Économie bleue et à la Pêche, Fabrice David, la Chief Executive Officer du FAREI, Dr Madhvee Madhou, et d’autres personnalités étaient présents.
Arvin Boolell a souligné l’importance de l’atelier pour la transformation des pratiques agricoles à Maurice. Il a rappelé que la politique gouvernementale est « résolument axée » sur la promotion d’une agriculture intelligente et de précision, garantissant ainsi au secteur de rester à la pointe face aux défis du changement climatique et aux rapides évolutions technologiques.
Le ministre a évoqué la nécessité de s’adapter aux innovations, avertissant que l’échec à cet égard laisserait le secteur à la traîne. Soulignant le parcours de Maurice, des premières initiatives technologiques à la surveillance par satellite avancée, il a salué l’importance du partenariat de longue date avec la Chine pour le développement agricole.
Arvin Boolell a également avancé que les données collectées grâce à la surveillance par satellite devraient rester réservées aux travailleurs de la terre, soulignant que le savoir est un bien commun plutôt qu’un privilège. Par ailleurs, le ministre a réaffirmé que la technologie doit être exploitée judicieusement pour élargir les horizons, autonomiser les agriculteurs et soutenir l’objectif collectif de la nation en matière de sécurité alimentaire et de développement durable.

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