Albion – Fermeture de la passerelle piétonnière : La lumière au bout du tunnel ?

Exclusive Albion Villas Ltd en attente du feu vert de l’EDB pour débloquer les fonds nécessaires à la réhabilitation de la structure

Neuf mois qu’ils rongent leur frein, frustrés par la fermeture de la passerelle piétonnière en fer, dégradée par la rouille, menant vers la plage publique d’Albion du côté du Club Med. Les restaurateurs, commerçants et pique-niqueurs verront-ils prochainement la lumière au bout du tunnel ? Oui, à en croire Christian Lafraisière, conseiller du district de Rivière-Noire et directeur d’Exclusive Albion Villas Ltd, la firme qui est en passe de procéder à la réhabilitation de la structure, pour un budget avoisinant Rs 1 million, avec l’objectif de compléter les travaux en décembre. Elle attend le feu vert de l’Economic Development Board (EDB) pour débloquer les fonds social et développement nécessaires.

- Publicité -

Le constat après l’étape du démantèlement du tablier du pont, en juin, était sans appel et laissait peu de place au doute quant au niveau de dégradation de la structure. Rongées par l’oxydation, la rouille et la corrosion, les rambardes et les pièces composant le sol ont commencé à se désolidariser. Lorsque le Club Med avait fait aménager, en 2006, la passerelle piétonnière, enjambant un cours d’eau, pour relier l’avenue des Carpes à la plage, évitant aux pique-niqueurs de faire le long détour par l’autre partie de la plage publique, il était pourtant écrit noir sur blanc que la responsabilité de la maintenance de la structure, longue d’une centaine de mètres, incombait au District Council de Rivière-Noire. Or, si l’on se fie à l’état de délabrement dans lequel elle se trouve, tout porte à croire que les autorités ont failli à leur tâche ! Menaçant de s’effondrer, la passerelle a tout naturellement été interdite d’accès au public en janvier dernier.

Du coup, ce ne sont pas uniquement les baigneurs qui doivent payer les pots cassés de ce grand chamboulement qui n’est pas sans conséquence non plus pour les restaurateurs et autres commerçants ayant pignon sur rue, qui voient leur clientèle se réduire comme peau de chagrin. En temps normal, la zone qui mène vers la plage publique longeant le Club Med est pleine de vie et d’entrain, mais les choses ont bien changé depuis janvier.

- Publicité -

Trouver les fonds nécessaires
Dans son restaurant en tôle, aménagé en face de ladite passerelle, où elle vend des boulettes en compagnie de son conjoint, Annabelle Félicité a la mine défaite. « Dan vandredi sa ler-la pena plas pou met loto. Depuis neuf mois, c’est tout le contraire. Nos recettes ont diminué de 70%, au point où nous avons dû renvoyer les deux personnes qui travaillaient avec nous dans la cuisine. On prend un sérieux coup derrière la tête, alors qu’on venait à peine de sortir la tête de l’eau après deux années de galère liée à la pandémie », confie-t-elle. C’est le même constat du côté des gérants du restaurant La Murenne, où les touristes viennent habituellement en grand nombre profiter d’un déjeuner au soleil en terrasse.

Toujours est-il que ce sombre tableau s’est teinté d’une lueur d’espoir depuis qu’ils ont eu vent que des travaux de réhabilitation allaient fort probablement démarrer bientôt. Ils doivent une fière chandelle au conseiller Christian Lafraisière, qui a remué ciel et terre pour trouver les fonds nécessaires, puisés pour la mise en œuvre du projet. Les démarches qu’il a entreprises auprès du ministère des Collectivités locales et de l’EDB ont valu leur pesant d’or dans ce coup d’accélérateur. « Ce ne sont pas uniquement les habitants et les commerçants d’Albion qui pâtissent de la fermeture de cette passerelle piétonnière. Les baigneurs issus des quatre coins des circonscriptions 20 et 19 y viennent en grand nombre passer du bon temps en famille.

- Advertisement -

Il fallait absolument donner à un coup d’accélérateur à ce projet de réhabilitation. On n’aurait jamais dû en arriver là, et heureusement que le ministère des Collectivités locales a été prompt à réagir à la lettre que je leur ai adressée. La firme Exclusive Albion Villas Ltd, dont je suis le directeur, n’attend que le feu vert de l’EDB pour débloquer les fonds social et développement nécessaires. Ça ne saurait tarder », confie Christian Lafraisière.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques