Annonce du ministre Bachoo : La Santé prend le contrôle du Child Cancer Scheme

– Le ministre accuse de nouveau l’ancien régime d’être responsable du manque de personnel dans les hôpitaux

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Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, a effectué, hier, une visite au New Hospital de Souillac. Il a profité de l’occasion pour annoncer que désormais le ministère de la Santé prendra en charge les enfants souffrant de cancer et tombant sous le Child Cancer Scheme. Cette responsabilité était confiée auparavant à l’ONG Enn Reve Enn Sourir, qui opérait en étroite collaboration avec le ministère des Finances. Désormais, le Child Cancer Scheme sera géré par cinq hôpitaux régionaux : le Dr A. G. Jeetoo, le Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital, le Sir Anerood Jugnauth Hospital, le Jawaharlal Nehru Hospital et le Victoria Hospital. Un Officer-in-Charge de l’Overseas Treat Unit est aussi opérationnel au ministère de la Santé.

Expliquant sa démarche, le ministre Bachoo a soutenu qu’il ne sait « comment une organisation privée a eu le monopole d’envoyer des enfants à l’étranger et c’est le gouvernement qui finance ». Il ajoute que « vu que c’est le gouvernement qui finance à hauteur de 100% leur traitement et que le gouvernement est très bien encadré par des spécialistes qui peuvent décider qui sont ceux qui doivent être envoyés à l’étranger, nous pouvons donc faire ce travail. Les hôpitaux disposent de toutes ces facilités, et il est donc tout à fait normal que ce soit le board médical qui prenne les décisions et que le suivi soit fait ensuite par le ministère de la Santé. Je ne peux demander à une institution privée d’accomplir ce travail et ensuite c’est le gouvernement qui va payer. Savez-vous combien d’institutions médicales à l’étranger sont négligentes ? À travers notre système, nous allons réglementer tout cela pour veiller à ce que chaque roupie soit dépensée de façon judicieuse. Après tout, il s’agit du Taxpayers’ money », explique-t-il.

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« J’ai déjà dit que l’ancien gouvernement nous doit environ Rs 500 millions à partir de 2017. C’est nous qui payons la note maintenant. De janvier à maintenant, nous avons envoyé à l’étranger environ 276 patients. Une somme colossale a été dépensée et nous allons devoir veiller, avec nos moyens limités, à bien gérer la situation », dit le ministre.
Interrogé sur certains de ses propos au sujet des médecins, le ministre de la Santé a déclaré qu’il maintient que la plupart des médecins font un très bon travail dans les hôpitaux, mais qu’il y a toujours un groupuscule qui salit la réputation. « Je l’ai toujours dit et je le maintiens, je suis venu ici à l’hôpital de Souillac. Je dois dire que je n’ai pas entendu des reproches ici. Regardez cet hôpital comme il est propre. Est-ce que quelqu’un peut venir dire que cet hôpital est mal entretenu ? Non. Tout marche à merveille, on n’a pas le droit à l’erreur dans le secteur de la santé.

Une simple erreur peut coûter la vie d’un patient. C’est la raison pour laquelle je dois veiller que tout se passe comme prévu car les gens qui viennent à l’hôpital placent leur confiance dans les médecins. Des fois, lorsque quelque chose ne tourne pas rond, nous sommes appelés à élever la voix, nous sommes au courant qu’il y a un manque de médecins. L’ancien régime n’a rien fait pendant dix ans. Ils n’ont pas recruté le nombre voulu d’infirmiers et de médecins. Il y a un manque d’environ 1 500 à 1 800 infirmiers.

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Nous sommes au pouvoir depuis neuf mois. Il faut d’abord les former pendant trois ans. Nous allons recruter 300 infirmiers cette année et l’année prochaine nous allons en recruter 500. Nous essayons aussi de recruter ceux qui ont fréquenté les écoles polytechniques pour être embauchés comme Health Care Assistant. Nous allons embaucher 110 médecins et, à part cela, nous allons encore recruter une cinquantaine de contractuels. Nous allons faire tout ce qui est humainement possible pour aider les hôpitaux. Notre objectif est de pouvoir réaliser des opérations très délicates à Maurice et de ne pas dépenser des millions et des millions à l’étranger », ajoute-t-il avec force.

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