Au Mciné ce mercredi : “Enn TIPA” de David Constantin pour l’ONG sur le développement de l’enfant par les arts

Ce mercredi 10 septembre, TIPA présentera le film-documentaire ENN TIPA à ses partenaires-clés au MCiné de Trianon. Réalisé par le cinéaste mauricien David Constantin, ce film vient poser une vision tangible des actions de l’ONG TIPA (Terrain for Interactive Pedagogy through Arts) sur la promotion des valeurs citoyennes à travers une pédagogie centrée sur les arts. Le film tombe à point alors que TIPA met tout juste en œuvre les axes principaux de son Plan Stratégique pour les cinq ans à venir après avoir entrepris un exercice d’évaluation de son impact sur les quelques années précédentes.

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« Enn TIPA, dure à peu près une heure. J’ai souhaité plonger dans l’univers des encadreurs et éducateurs de l’ONG TIPA dans leur quotidien, et surtout, capturer, sur le vif, les échanges, que l’on sait sont toujours extrêmement riches, avec les enfants », explique David Constantin.  Durant une année, le cinéaste mauricien – qui jouit d’une réputation solide localement et à l’international –, a filmé des sessions de travail à l’école Aimé-Césaire, à Camp-Levieux.

« J’ai opté pour cette formule parce que j’ai voulu partager la spontanéité, la chaleur, les questionnements… bref, les surprises que l’on obtient quand on travaille avec des enfants », ajoute encore David Constantin. Il convient de souligner que, dans le cadre de plusieurs manifestations artistiques, dont le Festival du Film Européen, il anime régulièrement des ateliers de travail avec les enfants. « C’est pour moi une manière de les intéresser à d’autres champs que les classiques qu’ils découvrent par le biais de leurs parcours scolaires habituels », met-il en exergue.

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TIPA, de son côté, œuvre dans le secteur du développement de l’enfance par le biais de l’exposition aux disciplines artistiques. C’est ainsi que les chemins de l’ONG et du cinéaste se croisent via ce dénominateur commun. TIPA a été cofondée, en 2007, par Emilie Carosin, docteure en psychologie du développement de l’enfant, et Angélique de la Hogue, éducatrice spécialisée, avec pour mission de favoriser le développement des valeurs et compétences chez les enfants, à travers l’art et une pédagogie interactive. À ce jour, TIPA reste connectée à sa mission première et tente de faire honneur à la démarche de ses cofondatrices, tout en s’adaptant aux réalités des contextes changeants. L’ONG espère qu’à travers ce film, une part de cet effort se concrétise.

« Nous avons sollicité David Constantin et lui avons donné carte blanche car il est important pour nous, avec tous les partenaires avec lesquels nous travaillons, de laisser la créativité faire naître quelque chose d’authentique. Nous y croyons et nous menons nos actions avec cette idée profonde », explique Camille Sénèque, directrice de TIPA. C’est tout naturellement que la route de TIPA les a menés à croiser celle de l’auteur-réalisateur David Constantin, qui « de par sa touche esthétique visuelle et sa force de narration, saurait rendre hommage à ce que fait TIPA au quotidien. Le film qu’il a réalisé touche tant par son esthétisme que par sa poésie et jette un regard cru sur le quotidien des enfants de l’école Aimé-Césaire, de Camp-Levieux. »

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Ainsi, tous les lundis pendant un an, David Constantin a assisté à des ateliers artistiques au cœur de cet établissement scolaire, animés par une des facilitatrices de TIPA, Karen. Son objectif était d’observer initialement afin de comprendre sur la durée en quoi consistait concrètement l’action de TIPA et où il pouvait amener le projet. De par son désir de montrer sur un temps long, l’impact des actions de l’ONG, il s’est ensuite dirigé vers la réalisation d’un film-documentaire.

Le réalisateur de Enn TIPA fait remarquer que « chaque enfant a sa personnalité, sa perception de ce qui l’entoure. Les exposer aux disciplines artistiques est un moyen que je trouve d’un grand intérêt. J’apprends énormément et je suis passionné de ces rencontres… » Le cinéaste ajoute que « suivre les élèves de l’école Aimé-Césaire, en One To One, les étudier en les filmant, a été, pour moi une nouvelle expérience unique et inédite. »

« Pour notre part, nous voyons dans ce film l’occasion de mieux communiquer sur nos actions, à la fois avec nos partenaires-clés et avec le public en général, via une vision tangible sur le travail quotidien que nous faisons avec les enfants, en collaboration avec les enseignants, ainsi que les défis rencontrés et les valeurs qui guident notre action », signale encore Camille Sénèque.

Et afin d’aller plus loin dans cette démarche, TIPA ne s’arrêtera pas à la diffusion du film-documentaire en salles auprès de ses partenaires-clés. Elle prévoit de mettre sur pied des projections dans les quartiers où elle opère, en prélude de discussions-débats qu’elle envisage d’organiser. D’ailleurs, une projection spéciale a été tenue ce samedi 6 septembre à l’école Aimé-Césaire, à Camp-Levieux, en présence des élèves…

Là où l’aventure a commencé et, à tout seigneur, tout honneur !

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