Autonomie et décentralisation : L’OPR réclame la dissolution de l’Assemblée Régionale de Rodrigues

La Minority Leader, Franchette Gaspard-Pierre-Louis, a réclamé, vendredi, la dissolution de l’Assemblée régionale de Rodrigues (ARR) afin d’organiser des élections anticipées à Rodrigues.
Rencontrant la presse, hier, elle a évoqué des conflits de haut niveau au sein de l’Alliance Libération et avec le gouvernement central. « Cette situation ne peut perdurer car c’est le peuple de Rodrigues qui va souffrir », a-t-elle dit.
Franchette Gaspard-Pierre-Louis avance que pour l’heure, la direction de l’OPR n’a pas encore pris la décision de démissionner pour provoquer des élections à Rodrigues. « Mais s’il le faut, nous le ferons, au nom du peuple de Rodrigues », avance-t-elle. « Pour l’heure, il serait souhaitable que le chef commissaire de Rodrigues, François Grandcourt, démissionne de son poste car il n’a pas la faveur de son parti et, de surcroît, il serait en conflit avec le chef commissaire adjoint, Johnson Roussety. Rien ne va plus à Rodrigues et le Deputy Prime Minister, Paul Bérenger, a évoqué récemment à l’Assemblée nationale une crise profonde que traverse Rodrigues », poursuit-elle.
La Minority Leader est d’avis que le plus grand agent de la dissolution de l’ARR est Johnson Roussety. « C’est lui qui rappelle à l’ordre les gens sur les réseaux sociaux. Avec sa façon de faire, comment pensez-vous que le chef commissaire adjoint aura une bonne relation avec le Premier ministre, Navin Ramgoolam, et avec le Deputy Prime Minister ? L’Alliance de Libération n’a aucune raison de continuer de gouverner. La majorité de la population de Rodrigues se dissocie de la façon de faire qui fait honte à l’autonomie de Rodrigues. Nous réclamons donc la dissolution de l’Assemblée régionale pour des élections générales anticipées », a-t-elle dit.
Franchette Gaspard-Pierre-Louis a, d’autre part, fait état de licenciement de 11 jeunes qui avaient reçu une formation en 2021 pour devenir des agriculteurs. Elle a dit apprécier également que le bon sens soit revenu au sein de la commission de la Pêche après la fermeture de la pêche à l’ourite, hier, au lieu d’attendre novembre prochain comme cela a été le cas l’année dernière. Elle a aussi dénoncé la décision des autorités rodriguaises de reprendre cinq bateaux opérés par une société de coopératives.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques