Blood Donors’ Day : Plaidoyer pour un « commitment » de la part de chaque Mauricien

Dans le cadre de la Journée mondiale des donneurs de sang, un atelier de travail d’un jour s’est déroulé au Caudan Arts Centre hier. « Les participants devaient plancher sur les moyens d’attirer de nouveaux donneurs de sang sur une base régulière. Surtout de par le fait que nous avons une population vieillissante. Et que la majorité de nos donneurs réguliers en font partie ! » explique le Dr Janki Sonoo, Acting Director des Laboratory Services du ministère de la Santé.

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Le Dr Indrajit Hazarika, nouveau représentant de l’OMS à Maurice, devait abonder dans le même sens, et faire un vibrant plaidoyer pour que « les autorités soutiennent pleinement les actions de la Blood Donors’ Association (BDA), qui est très engagée dans ce secteur important ». Le don de sang, dit-il en guise de résumé, est « a gift of life ».

Représentant le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, retenu par les débats budgétaires au Parlement, le Dr Bhooshun Ori, directeur général au ministère, devait rappeler que « les deux années sous le signe du Covid-19 ont été très difficiles pour la collecte de sang ». Il rappelle ainsi que le stock de sang a accusé un déficit. « Mais nous devons saluer les efforts des donneurs locaux réguliers, qui répondent toujours présents », dit-il.

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Tous les intervenants à la partie protocolaire de l’atelier de travail devaient, d’une même voix, « encourager nos jeunes, adultes et adolescents, à s’engager pleinement comme donneurs réguliers ». À cette occasion, trois clips ont été présentés lors de cet atelier de travail, témoignant de l’engagement des donneurs réguliers et de leurs parcours respectifs.
Le Dr Sonoo souligne le fait que « l’objectif premier est d’assurer que la Banque du Sang dispose d’un stock sain afin que nous soyons dans une situation confortable pour les besoins quotidiens ». Elle fait remarquer que « si nous souhaitons avoir 100% de donneurs potentiels, c’est justement pour pallier toute possibilité de manque ». Elle note encore : « Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que les chirurgies programmées, les malades de cancers et autres pathologies qui ont un besoin quotidien de sang pour des transfusions. Nous devons toujours envisager l’imprévu… »

Rappelons que la BDA a élaboré une série d’activités, qui se tiennent un peu partout autour de l’île, dans le cadre de la Journée mondiale des donneurs de sang.

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