Le mouvement STOP (San Tous Ou Pension – San Tous Ou Dignité) a été officiellement invité par le Secrétariat du United Nations Committee on Economic, Social and Cultural Rights à participer à la 78e session du comité, qui se tiendra le 19 septembre au Palais Wilson à Genève. Cette instance examinera la situation des droits humains à Maurice, notamment l’adoption de la liste des points à traiter relatifs aux obligations du pays sous l’International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights. STOP y présentera ses préoccupations concernant la décision du gouvernement de relever l’âge d’admissibilité de la BRP de 60 à 65 ans, une mesure qui, selon STOP, porte atteinte à la dignité, au bien-être et à la protection sociale de milliers de personnes âgées.
L’intervention de STOP devant cette instance des Nations Unies portera sur la violation du droit à la sécurité sociale des personnes âgées, tel que protégé par le droit international des droits humains, l’impact discriminatoire de la réforme de la BRP sur les groupes vulnérables, notamment ceux qui occupent des emplois manuels et physiquement pénibles et la nécessité de véritables consultations et participation du public à la réforme de la politique des retraites.
« Le Mouvement STOP représentera la voix du peuple mauricien lors de ce forum international, veillant que le CESCR Committee soit directement informé de la menace que cette politique représente pour la justice sociale dans notre pays. Nous réaffirmons notre engagement à défendre la dignité de tous les Mauriciens et à exploiter toutes les voies démocratiques et légales, aux niveaux local et international, pour inverser cette réforme injuste », affirme Dave Kissoondoyal, fondateur de STOP.
