Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère des Collectivités locales et des conseils municipaux, a pondu un communiqué cette semaine informant le public de l’interdiction aux colporteurs d’exercer illégalement leurs activités dans les villes et les villages. « Toute personne qui choisirait de ne pas respecter ces consignes s’exposent à des poursuites légales », souligne le communiqué. On verra si les actes suivent les paroles surtout lorsque la police, après avoir fermé les yeux durant toute l’année, se heurtera à la résistance de ceux et celles qui ont assimilé le fait de squatter la voie publique à un droit acquis, comme à la rue Farquhar, bastion de l’étalage anarchique dans la capitale.
Histoire de ne pas faire dans le deux poids deux mesures face à la prolifération des marchands ambulants, les autorités devraient commencer à sévir contre les propriétaires des magasins qui exposent leurs produits sur la voie publique, où il est souvent difficile de se frayer un passage dans ces conditions. Elles devraient s’intéresser de près au je-m’en-foutisme dont fait preuve le gérant d’un magasin à la route Royale à Rose-Hill, à côté de Bank One. C’est l’anarchie sur les trottoirs où le commerçant s’est arrogé le droit d’écouler ses produits. Le fléau des stationnements sauvages dans ce périmètre n’est pas pour arranger les choses.

