Avec des cas d’intoxication alimentaire dans une école primaire de la capitale dernièrement, la Primary School Teachers’ Cooperative Credit Union (PSTCCU) réclame des inspections sanitaires plus régulières dans les établissements. Le secrétaire, Suttyhudeo Tengur, demande « à quand des Food Safe Schools » et estime qu’il « faut commencer à faire quelque chose » d’autant qu’il y a « de plus en plus des mères de famille qui travaillent et les enfants sont encouragés à prendre des repas dans des cantines scolaires ».
Si la PSTCCU se réjouit que les derniers cas d’intoxication n’aient pas été très graves, elle souligne que ces incidents ont perturbé les cours et ont causé des inquiétudes à des parents. « Certains ont dû quitter leur lieu de travail pour venir prendre des nouvelles de leurs enfants. » Le syndicat prévient que ce ne sera pas la dernière fois qu’un tel incident se produira et demande ainsi aux autorités de ne pas rester les bras croisés. « La solution ne se trouve pas dans des mesures temporaires. »
Il prend l’exemple des États-Unis pour montrer que chaque année, il y a environ 76 millions de cas de maladies d’origine alimentaire, avec 325 000 hospitalisations. « Et le nombre de décès liés aux maladies d’origine alimentaires s’élève à quelque 5 000. »
L’idéal, pour la PSTCCU, c’est que chaque école dispose d’un nutritionniste ou d’un infirmier ou une infirmière. Reconnaissant que tel n’est pas évident dans un proche avenir, le syndicat demande pourquoi ne pas former des membres du personnel dans chaque école pour veiller à ce que chaque cantine suive un certain protocole des aliments mis à la disposition des enfants.
« Est-ce qu’il existe des thermomètres dans des écoles pour connaître les températures des aliments offerts aux écoliers ? Sans doute, non. Cela aurait dû être un must dans chaque école », estime Suttyhudeo Tengur. Il suggère ainsi quelques mesures élémentaires : « Il faut séparer les aliments après leur préparation. Les nourritures doivent être préparées à température appropriée. Elles doivent être gardées à une certaine température jusqu’à la consommation. Les aliments sortis des réfrigérateurs doivent être soigneusement protégés. »
La PSTCCU recommande en outre une Safe School Team dans chaque école. « Les administrateurs, les enseignants, les élèves et les parents doivent faire partie de cette équipe. Il faut également introduire des cours sur la sécurité des aliments. Si besoin est, des kits, préparés par des nutritionnistes doivent être partagés aux enfants » , déclare Suttyhudfeo Tengur.
Le syndicat préconise, d’autre part, que les inspecteurs sanitaires effectuent des visites plus régulières dans les institutions scolaires. « Pas seulement pour vérifier la nourriture mais ils doivent veiller à ce que l’eau des robinets, provenant des réservoirs d’eau, ne soit pas contaminée. Il faut commencer quelque part. »