Caudan Waterfront – A l’approche de la Noël : Barkly Wharf, un rayonnement en cette période festive

Ils étaient nombreux au Barkly Wharf à attendre la réouverture de cet espace. C’est chose faite depuis lundi. Un espace frais, des objets de déco, des artisans sculpteurs montrant leur savoir-faire, l’enseigne de parfumerie, de livres, bref, une panoplie de produits colorés, remis au goût du jour et qui insuffle du renouveau en cette période de festivités.

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Barkly Wharf, rendez-vous emblématique du Caudan Waterfront, ouvert pour sa part il y a 26 ans de cela, procure une forme particulière d’attachement. On se sent concerné. La rénovation de l’édifice a atteint les 90% et d’ici une semaine, la totalité du Barkly Wharf sera opérationnelle. Une démarche nécessitant une dizaine de millions de roupies pour lui redonner à la fois prestige et ce cachet des plus modernes.

Le Barkly Wharf renouvelé a fière allure et conserve ce charme authentique, avec le bois retravaillé de manière plus élégante. Les enseignes aussi font peau neuve tels que Phydra, L’Occitane, Poncini, Bookcourt, Pandora… Pour l’instant, la flânerie n’a cours qu’au rez-de-chaussée, le premier étage ne sera opérationnel qu’à compter de février 2023.
Carole, la quarantaine, est sous le charme. Accompagnée de ses deux enfants, elle a du mal à se retrouver dans cet espace qui, dit-elle, est très agréable. « Gete pa fini gete. Pa kone kot pou komanse », lâche-t-elle avec un grand sourire. Elle se remémore ce moment où elle a vu aux informations les flammes consumant les boutiques, les bureaux et dont il a fallu interdire l’accès pendant un an aux Mauriciens. Malgré le relogement des entrepreneurs du lieu, Carole reste convaincue que de nombreux pères et de mères de famille ont beaucoup souffert.

Son époux Georges abonde dans le même sens. Aujourd’hui, dit-il, Caudan renaît à l’approche, à grands pas, de Noël. Lui-même vient tout juste de repérer des objets faits main par des artisans mauriciens. Il confie que cela fera un beau cadeau de fin d’année à ces amis étrangers en vacances à Maurice. Vincent, lui, évoque une surprenante rénovation. « Le feu ayant ravagé Barkly Wharf a été un rude coup pour les employés, surtout au niveau du Craft Market. Beaucoup avaient perdu leur argent investi dans les étals et se sont retrouvés du jour au lendemain sans emploi. Le Covid n’a rien apporté de concret, non plus et avec les augmentations de prix, le panier de la ménagère est devenu plus lourd. On est heureux de voir pour la Noël, Barkly Wharf renaître de ces cendres et apporter une sorte de rayonnement sur le lieu», avouera-t-il.

Bonheur retrouvé

Catherine, une mordue des livres, attend avec impatience l’ouverture des portes du Bookcourt. Elle veut retrouver sur les rayons de nouveaux auteurs et trouve que la lecture a encore sa place de choix et que le plaisir de feuilleter un bon livre autour d’une bonne tasse de café demeure un moment privilégié. Les artisans, eux, sont ravis de retrouver les touristes et de leur proposer leurs produits, surtout après l’incendie qui avait tout détruit.
Les murs noirs de cendres, les vêtements et autres objets brûlés. Un artisan se rappelle avec peine ce moment. «Ti terib !» L’homme préfère garder l’anonymat. Pour lui dans la vie, il y a des hauts et des bas. « C’était un coup dur, une expérience qu’on ne souhaite revivre. Ou kone komie fami ti lor pave.»

Zayid, pour sa part, travaille au Caudan depuis 1996 et connaît tous les recoins des lieux. Pour lui, la réouverture des frontières et le non-port du masque augurent de jours meilleurs pour la reprise. Des dizaines de milliers de roupies pour remettre en état Barkly Wharf et qui permettent aux entrepreneurs de retrouver le sourire. Le modernisme qu’affichent ces lieux est un atout en termes d’attirance.

Plus loin, on remarque le gigantesque sapin d’un vert vif et des cadeaux accrochés comme pour éclairer d’une lueur d’espoir les cœurs. Le temps pour les enfants de quelques poses photographiques en compagnie de leurs parents. Une chaise à l’allure royale permet de se distinguer, il suffit de s’asseoir et de laisser l’objectif accomplir son œuvre.
Plus loin, la boutique de L’Occitane attire grand monde; certains y viennent surtout pour le fameux calendrier de l’avent. D’autres, pour des trouvailles en forme de crèmes et de shampooing. La particularité de L’Occitane repose sur ses emballages cadeaux. Une kyrielle de couleurs, et surtout chaque objet reflète bien l’esprit de Noël. Anu, la gérante, se dit heureuse d’être de retour, car cela fait une année qu’elle n’y était pas suite à l’incendie qui a tout emporté.

Quant à Phydra, parfums et vernis à ongles lui confèrent son magnétisme. La boutique est spacieuse et le client s’y retrouve sans fioritures à travers les rayons bien disposés qui reflètent de la tenue et un certain art de vivre. Et que dire de ces fragrances qui titillent les narines et de ces hôtesses qui n’hésitent pas à conseiller la clientèle sur le choix de leurs produits…

« On reprend de plus belle, avec un espace agréable, plus ouvert, plus aéré », se réjouit Gita, gérante d’une bijouterie. Dominique Autrey, Chief Operations Manager du Caudan Waterfront parle de renouveau. « Un plaisir de voir le Caudan plein de vie à nouveau et des locataires heureux », laisse-t-elle entendre.

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