Le Tribunal du Droit de la Mer octroie “47 232 square kilometres, the larger portion of the overlapping area, to the Maldives”
Pravind Jugnauth : “J’espère que l’on pourra travailler ensemble avec les Maldives pour la protection et la préservation de l’environnement marin dans la région des Chagos”
Au fil de la lecture des attendus de l’arrêt sur le différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives au nord de l’archipel des Chagos, d’une durée d’une heure et vingt minutes, vendredi lors de la séance de la Chambre spéciale du Tribunal international du Droit de la Mer, il devenait évident que les arguments construits autour de Blenheim Reef n’allaient pas faire le poids en faveur de Maurice. La conclusion unanime de l’International Tribunal for the Law of the Sea (ITLOS), prononcée par le juge Jin-Hyun Paik, en sa qualité de président par rapport à deux points fondamentaux du litige sous le droit de la Mer, soit la délimitation de la frontière maritime et celle du Plateau continental (Continental Shel) au-delà des 200 milles nautiques entre Maurice et les Maldives, n’était plus qu’évidente. Toutefois, si du côté de Maurice le Premier ministre, Pravind Jugnauth, est intervenu spécialement sur toutes les chaînes de la MBC vendredi après-midi pour parler de “jugement historique,” les Madives sont enchantées des conclusions en leur faveur de la Chambre spéciale du Tribunal du Droit de la Mer.
Dès vendredi soir, le président des Maldives, Ibrahim Mohamed Solih, qui avait été pris à partie politiquement par l’opposition de son pays pour avoir soutenu la revendication de souveraineté de Maurice sur les Chagos, avait animé une réunion spéciale de son conseil des ministres. Il soulignait avec force fait que “the ITLOS Special Chamber agreed with the Maldives claim that Blenheim Reef may not be used as a base point (as claimed by Mauritius)”.
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