Cimetière Saint-Jean : 512 tombes endommagées lors des inondations

Les travaux de réhabilitation du cimetière de Saint-Jean débuteront très bientôt. C’est ce qu’a confirmé le ministre des Infrastructures nationales, Ajay Gunness, en réponse à une question parlementaire du  Government Chief Whip, Stéphanie Anquetil. Le ministre a indiqué qu’à la suite des fortes inondations, plusieurs tombes avaient été gravement endommagées. En 2023, une réunion présidée par Mgr Jean-Michaël Durhône, à l’évêché de Port-Louis, s’était tenue en présence de l’ancien ministre de l’Environnement et d’autres responsables. Un comité avait alors été institué afin d’assurer le suivi du dossier. La paroisse de Saint-Jean avait réclamé qu’une étude soit menée pour évaluer l’ampleur des dégâts et amorcer les travaux nécessaires. Cependant, selon le ministre Gunness, aucune action concrète n’avait été entreprise par l’ancien gouvernement, malgré les nombreuses requêtes formulées par la paroisse.

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Compte tenu de la gravité de la situation, une nouvelle réunion s’est tenue le 16 octobre dernier, en présence du ministre de l’Agro-industrie, Arvin Boolell, du Deputy Speaker, Veda Baloomoody, du Chief Government Whip, Stéphanie Anquetil, ainsi que des représentants de la paroisse et d’autres officiels. Lors de cette rencontre, il a été établi que 512 tombes ont été touchées :71 gravement endommagées, 141 partiellement endommagées, et 300 ayant subi des dégâts mineurs. « Nous ne sommes pas aussi insensibles que le gouvernement précédent », a déclaré Ajay Gunness. Il a ajouté que le gouvernement a approuvé le financement pour la réparation des tombes endommagées ainsi que pour le renforcement des trois murs d’enceinte de l’église.
Les travaux, qui seront réalisés par la paroisse de Saint-Jean, devraient durer entre six et huit mois.

Cas de pleuropneumonie caprine contagieuse signalés

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Depuis août 2025, plusieurs cas de pleuropneumonie caprine contagieuse (PCC) ont été recensés dans dix élevages à travers l’île.

Une inspection a été menée sur place par la Mauritius Meat Authority (MMA), a indiqué le ministre de la Santé, Anil Bachoo. Les éleveurs inscrits au programme de protection des petits éleveurs recevront une indemnité de Rs 6 000  par animal perdu. Selon le ministre, environ 5 % des chèvres infectées traitées à temps se sont rétablies, tandis qu’un suivi régulier est assuré dans les exploitations concernées. Les éleveurs ont également été sensibilisés à l’importance de renforcer la biosécurité dans leurs fermes. En attendant les résultats du Centre de coopération nationale en recherche agronomique pour le développement, le ministre a indiqué qu’environ quinze chèvres sont mortes à ce jour.

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