Consternation et colère des employés « temporaires » des conseils de district face à la menace de licenciement

Des employés « temporaires » des conseils de district de Rose-Belle, de Grand Port et de Flacq se sont rassemblés ce vendredi 16 mai. Ils disent avoir été informés qu’ils seront licenciés par la Local Government Service Commission.

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Une mère de famille dont le mari opère comme ‘handyworker’ au conseil de district de Flacq soutient avoir été informée qu’ils devront arrêter leur emploi. Cette habitante de l’est témoigne : « Nous avons répondu à l’appel de candidatures lancé par la Local Government Service Commission. Finalement, mon mari a été appelé lors d’un entretien en 2023. Ce n’est qu’en octobre 2024 qu’il a reçu une correspondance l’informant qu’il pourrait enfin commencer à travailler. »

Notre interlocutrice va encore plus loin, se demandant quel est l’objectif du gouvernement actuel. « Il y a environ 250 personnes qui sont concernées par cette situation. Nous avons des prêts bancaires à rembourser. Comment allons-nous faire ? Mon mari a quitté son emploi dans un l’industrie touristique pour aller faire ce travail. En fin de l’année dernière, un député m’avait assuré que l’emploi de mon mari ne serait pas terminé. »

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Contacté à ce sujet, un responsable du ministère des Administrations régionales nous a affirmé que Ranjiv Woochit avait donné une réponse en ce sens au parlement mardi dernier. Le ministre avait expliqué que le bureau de l’Attorney General avait recommandé de mettre fin à l’emploi de 1368 personnes. Le ministre Woochit avait d’ailleurs rappelé qu’il s’agit d’un recrutement massif et illégal.

À savoir que dans la correspondance ayant trait à l’embauche de ces travailleurs, il est précisé que c’est « purely temporary day-to-day basis ». La lettre en question précise également : « L’emploi peut être stoppé sans donner de préavis ou de compensation. »

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Explications du ministre Ranjiv Woochit sur cette affaire :

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