De mal en pis

De mal en pis. L’anarchie régnant à la rue Jemmapes, en face du Victoria Urban Terminal – où un commerçant s’est arrogé le droit d’écouler ses vêtements, tapis et ustensiles en tous genres, dans un bâtiment, sur les trottoirs et dans les drains –, atteint son paroxysme. Avec un sacré culot, ce dernier pousse le bouchon plus loin en exposant ses produits, des rouleaux de papiers hygiéniques, entre autres, sur la rue, au-delà de la ligne jaune de démarcation, dans un virage où il est parfois compliqué pour les chauffeurs d’autobus individuels et de la compagnie Rose-Hill Transport de manœuvrer.

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Un piéton agacé nous a confié sur le ton de l’ironie : « Kot mo pou marse, lor zot latet ? » On n’ose imaginer la cacophonie qui risque de régner au cas où d’autres commerçants de la rue Jemmapes décident d’emboîter le pas à leur collègue opérant impunément au nez et à la barbe des policiers et de la mairie.

C’est bien beau d’avoir pris l’initiative de « met lord » à l’île aux Bénitiers, mais à force de faire l’autruche, en fermant les yeux devant les bastions de l’étalage anarchique dans la capitale, certains politiques risquent prochainement de se retrouver en bien mauvaise posture.

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