Quelque 200 000 élèves et étudiants retrouvent le chemin de l’école en ce lundi 17 pour entamer le deuxième trimestre. Si le calendrier scolaire a été bouleversé durant ces trois dernières années, néanmoins, cette année il est basé comme cela a toujours existé. Néanmoins, pendant une douzaine de jours, les classes sont restées fermées à cause du mauvais temps, mais il y a eu des jours de rattrapage.
Ce qui a retenu l’attention ces derniers temps, est la décision de ramener le « pass mark » plus bas. De 33% pour connaître une réussite, cela a été ramenée à 27,30 points sur cent dans certaines matières. Ce qui explique que plus d’étudiants ont réussi leurs examens, mais pas brillamment. Et on a constaté que qu’en Grade 9, le taux de réussite a été de 65.4% contre 71.6% en 2021. Un peu plus de 6,000 étudiants de Grade 9 n’ont pu être promus en Grade 10. Certains pourront répéter, alors que d’autres devront se tourner vers des collèges techniques.
Mais au fil des ans, le constat est que le niveau de l’éducation en primaire a connu une baisse. S’il y a un taux de réussite appréciable l’année dernière, c’est probablement en raison de la baisse du « pass mark ».
Donc c’est à la base même que des mesures correctives doivent être prises. On apprend que 95% des élèves qui ont été admis en première au début de cette année, seront promus en grade 2. Certes, une décision prise pour ne pas pénaliser les enfants, mais a-t-on pensé aux conséquences ?
Un instituteur, autrefois, avant d’enseigner passait par le « training school ». Mais aujourd’hui avec la décision de recruter des supply teachers, , la formation des jeunes n’est pas assurée.
Au niveau primaire, il y a l’inspectorat du ministère qui est appelé à suivre de près le déroulement des cours, contrairement aux collèges. Les inspecteurs suivent-ils de près la performance des instituteurs et rapporter les manquements afin de proposer des mesures correctives ? Pas sûr !
Pour conclure, il faut comparer un élève qui terminait ses études primaires dans les années 60-70 à ceux d’aujourd’hui. Ceux d’aujourd’hui excellent au niveau de la technologie mais pauvres en co