Défection syndicale : Front Commun Kont Licenciement : le MLC se dissocie

Le Mauritius Labour Congress (MLC) se dissocie de la participation du Conseil des Syndicats (CDS) dans le Front Commun kont Licenciement (FCKL), mis sur pied dans le sillage des licenciements dans les collectivités locales. Dans une déclaration, hier soir, le président du MLC, Haniff Peerun,  a déclaré qu’aucune décision n’a été prise au sein de cette instance pour que le CDS soit représenté au sein de ce front commun.

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« Le MLC n’a pas été consulté pour la participation du CDS au sein de ce front.   Je réclame donc la dissolution pure et simple du CDS », a-t-il fait ressortir. Il devait affirmer que le CDS n’a pas le droit de se faire représenter au sein de ce front. « Je constate maintenant que les chatwas de l’ancien régime veulent devenir les chatwas du gouvernement du jour.  Le MLC n’a jamais été le chatwa de l’ancien régime et n’est pas non plus le chatwa du régime actuel », a fait ressortir le président du MLC, ajoutant que « l’avenir du CDS est en jeu et c’est pourquoi il faut dissoudre cette instance. »

Il a profité de l’occasion pour lancer un appel aux politiciens de l’opposition  pour  « ne pas politiser les malheurs de ces pauvres licenciés, car ils sont eux-mêmes responsables de leur sort. Ils exploitent ces innocents avec de belles paroles pour leurs gains personnels. Ils veulent faire croire que les licenciements sont illégaux, mais ils oublient que les contrats qu’ils ont fait signer sont illégaux », a-t-il dit.

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Il se pose aussi des questions : « Quel rôle certains syndicalistes jouent en ce moment pour défendre ces travailleurs licenciés ? Combien d’entre eux ont fait campagne pour l’ancien régime ? Il y a un qui arborait même fièrement le drapeau de couleur orange dans les rassemblements publics et qui vient aujourd’hui défendre ces travailleurs. Quelles sont les possibilités pour que ces travailleurs puissent retrouver leurs emplois ?»
Par ailleurs, Patrick Belcourt, le leader d’En Avant Moris, qualifie d’inhumaine la façon dont le dossier des licenciés des collectivités locales a été géré. Dans une déclaration, hier, il devait soutenir  « que nous ne pouvons pas gérer un pays comme nous gérons un parti politique. Il s’agit là des pères et des familles qui sont concernés. Est-ce la récompense pour les Mauriciens qui ont voté pour un 60-0 ?  Je lance un appel au gouvernement pour trouver une solution en faveur de ces 1 800 pères et mères de familles .»

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