Droit syndical : front commun pour la restitution du passeport d’Atma Shanto

Un front commun syndical a été mis sur pied pour demander à la police de restituer le passeport du président de la Fédération des Travailleurs Unis (FTU), Atma Shanto. Le front est composé de la FTU, de la Federation of Civil Service and Other Unions et la Confédération Syndicale des Secteurs Public et Privé (CTSP).

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Rencontrant la presse, hier, au siège de la FTU, Narendrananth Gopee, a déclaré qu’Atma Shanto est une Piblic Figure qu’on retrouve dans les manifestations syndicales en faveur de l’intérêt des travailleurs. Sa récente arrestation a prouvé que les syndicalistes en général ont sur la tête une épée de Damoclès en l’occurrence la Public Gathering Act. Cette loi répressive est en vigueur depuis 1988.

«  Il y a une grande nuance entre la loi et l’esprit de la loi. Peut être que certains policiers oublient the Spirit of the Law. En procédant à l’arrestation d’Atma Shanto, la police aurait dû lui faire savoir sous quelle section de la loi il a été arrêté. On ne peut pas arrêter Atma Shanto de façon arbitraire », affirme Narendranath Gopee, président de la FCSOU. Ce qui intrigue avec le cas Shanto, c’est qu’il a été arrêté trois ans après la manifestation, dit-il encore.

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« La police doit savoir que les syndicalistes ne sont pas des trafiquants de drogue. Ils ne sont pas non plus des criminels ou des fugitifs. Les syndicalistes organisent des manifestations pour défendre la cause des travailleurs », fait-il comprendre. Il demande ainsi à la police de rayer l’accusation faite à son encontre laquelle tout en lui restituant son passeport.

Pour Vince Rungasamy, porte-parole de la CTSTP, l’arrestation du syndicaliste n’est pas légitime et faut rendre son passeport car il représente aussi les travailleurs mauriciens dans des forums à l’étranger.

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Le président de la FTU a déclaré que son arrestation fait partie de la stratégie pour faire taire les syndicats. « Depuis un bon bout de temps, les droits des travailleurs sont bafoués. Les actes d’intimidation ne passeront pas », dit-il.

Le président de la FCSOU, Narendranath Gopee, a commenté l’arrestation du travailleur social, Bruno Laurette. Il fait un appel en vue d’éviter tout dérapage sur les réseaux sociaux dans cette affaire.

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