La saga des services hospitaliers se poursuit. Après le manque de lits, les patients mordus par les rats, la nourriture avariée et les boîtes de conserve rouillées, un ministre de tutelle et un gouvernement en Denial Mode, les vaines tentatives de coups de communication bien placées concernant l’hygiène et l’alimentation n’ont été que des coups d’épée dans l’eau…
Le mal est toujours là et les citoyens ne sont pas dupes; ils jugent sur les faits, pas sur les mots. Et ils continuent sur les réseaux sociaux à donner des exemples du service hospitalier exécrable, qui rend vraiment malade, malgré un budget annuel de plus de Rs 15 milliards pour les services de santé publique.
Un homme, qui a dû transporter sa mère en toute urgence – une dame très âgée – pour des soins à un hôpital, a ainsi eu la surprise de voir qu’il n’y avait pas d’oreiller dans la salle où avait été admise sa mère et il a dû en improviser un en pliant un molleton sous la tête de la patiente. Cette pauvre dame, très affaiblie suite à un malaise, a dû patienter des heures avant de pouvoir regagner la salle et pouvoir enfin s’allonger sur un lit.
Et même face à ce service indigne, il faut se taire, explique l’homme en question : « Si ou koz for, se enn ofans. »
Mais les citoyens entendent bien continuer de dénoncer les scandales. « Si pou res derier lekran san fer nanie, li pou kontinie. Tou bann dimounn al lopital pou vizit bann pros, si zot trouv kitsoz pa korek, tir foto e fer video », suggère un internaute. Voilà qui devrait bien plaire au ministre Jagutpal…