« Depuis 2020 le ministère de l’Education a introduit la mixité de l’éducation dans douze institutions d’Etat. Elles sont connues comme des académies, qui devaient normalement accueillir les meilleurs étudiants et étudiantes de l’île. Les premiers étudiants concernés sont aujourd’hui en Grade 11 et c’est à la fin de 2025, qu’ils quitteront le cycle secondaire. La majorité d’entre eux auront alors 19 ans et certains qui redoubleront des classes auront 20 et peut-être 21 ans. Des âges critiques.
« D’abord, précisons que ceux qui ont opté pour une de ces académies, sachant très bien que ces institutions accueilleront garçons et filles, ont fait un choix personnel. Néanmoins, les autorités doivent veiller si ces collèges fonctionnent bien ou non.
« Si nous demandons que les autorités doivent veiller sur le fonctionnement de ces institutions, c’est que des informations troublantes nous parvenues. Il y a plus d’une dizaine de cas qui nous parvenus qui concernent des relations intimes entre garçons et filles, d’après « ‘serious incidents report’ des recteurs au ministère de l’éducation » ( alcool, drogues dures et sexe) non pas en dehors des collèges mais bien dans l’enceinte de ces institutions. Les lieux privilégiés sont les toilettes !
« Sans doute que le ministère de l’Education doit avoir en sa possession des rapports qui pourraient être accablants. La ministre de l’éducation Mme L.D Dookhun ne doit pas nier la réalité sur le terrain. Dans ce cas, la ministre sera accusée de culpabilité si elle garde le silence.
« Comment doit agir le ministère ? Après quatre ans, il est temps du ministère de mener une enquête sur les collèges mixtes, présidée par un juge à la retraite comme Mons Caunhye, Matadeen, Balancy. On doit préparer un questionnaire avec autant des questions possibles destinées aux étudiants sans révéler leur identité. Et les parents doivent aussi avoir l’occasion de donner leur opinion. Ce sera une donnée de base pour un constat de ce qui se passe dans ces collèges et prendre la décision qui s’impose.
« Durant notre recherche, nous sommes tombés sur un extrait d’un article qui se lit comme suit : « Sans les garçons, les demoiselles se concentrent mieux ». C’est l’avis d’Elizabeth Falco, directrice de l’école The Study à Montréal. C’est sans doute une enquête que nous recommandons qui peut nous révéler si l’expérience tentée depuis quatre ans va dans la bonne direction ou non. »
Suttyhudeo Tengur
Négociateur GHTU
30 août 2023