Eid ul-Adha 2025 : Le SUAC salue des mesures du GM et appelle à la vigilance

Dans une communication circulée vendredi 9 mai, le Sunniy Ulama and Aimmah Council (SUAC) dit saluer les mesures prises par l’actuel gouvernement en relation avec deux grands moments du calendrier islamique, nommément la célébration de la fête Eid ul-Adha dans quelques semaines, et le pèlerinage à la Mecque, le Hajj, cinquième pilier de l’islam. « Nous sommes contents et satisfaits que des mesures aient été prises bien en avance de ces deux grandes célébrations. Nous remercions le gouvernement d’avoir agi avec de l’avance. Cela permet aux familles de travailler leur budget et de s’organiser convenablement, pour bien marquer ces fêtes importantes. »
S’agissant de la vente et la disponibilité du bétail pour l’Eid ul-Adha, le SUAC se dit satisfait de la décision de maintenir le prix et d’avoir pris cette décision au moins un mois avant la célébration de la fête. « Malgré tout, nous suggérons aux ministres responsables de ces secteurs d’avoir une vigilance sur les endroits (parcs) où les transactions de ventes ont lieu. Cela ne nous surprendrait pas qu’il y ait quelques personnes sans scrupules qui ne respectent pas les règlements émis par le gouvernement. » Dans la même veine, le SUAC loue l’initiative d’importer du bétail du Kenya, comme « nous l’avons déjà proposé à maintes reprises », depuis plusieurs années mais sans succès. « Nous tenons à attirer l’attention du gouvernement sur les prix qui sont pratiqués au Kenya, qui sont plus inférieurs et cela devrait, si possible, impacter le prix pratiqué à Maurice. »
Pour ce qui est du pèlerinage à la Mecque, le SUAC se réjouit que 1500 Mauriciens puissent accomplir ce pilier de l’islam. L’organisme religieux souhaite que le gouvernement garde un œil sur certains agents qui sont motivés par le gain pécuniaire et ravissent, de ce fait, le cachet hautement spirituel et religieux à cette étape importante de la vie du musulman. « Nous sommes conscients qu’il y a certains agents qui n’hésitent pas à prendre en photos des pèlerins lors de leurs déplacements à la Mecque, pour les poster sur leurs pages des réseaux sociaux, et les utiliser à des fins commerciales. De tels agissements sont condamnables. »

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