Employés « temporaires » licenciés – Woochit : « Le recrutement avait été effectué par une seule personne de manière illégale »

« Chairperson fi’nn hijack komite Local Government Service Commission ». Ce sont les propos du ministre Ranjiv Woochit face à la presse ce vendredi 16 mai. Cela fait suite à la colère et l’exaspération des travailleurs « temporaires » des différents conseils de district à travers le pays ayant été informé que leur contrat de travail sera résilié sous recommandation du bureau de l’Attorney General.

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Le ministre Woochit, a d’abord expliqué que le recrutement de 1765 personnes entre le 1er janvier au 3 octobre 2024, est considéré comme étant illégal. D’ailleurs, 1731 employés ont été recrutés uniquement par Bhanooduth Beeharee, Chairman de la Local Government Service Commission et non par le board comme le prévoit la loi. 998 ont été employés entre le 3 septembre et le 3 octobre 2024, soit à la veille de la publication du writ of election.

Le ministre Woochit a ainsi déclaré que ce Chairman avait fait passé deux résolutions en 2023, où il s’était ainsi octroyé le droit exclusive de s’approprier toutes les décisions sur le recrutement de ces travailleurs. Le Chairman avait également ajouté dans ses résolutions que toutes les décisions prises par lui seront irréversible. Des actions que le State Law Office a qualifié d’illégal. 

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Le ministre a expliqué que l’avis du SLO avait été sollicité par la secrétaire du Board et en réponse, le State Law Office a déclaré que toute cette affaire est illégal et « tainted with nulity ».

Lors de la tranche des questions-réponses, le ministre a alors expliqué qu’un appel à candidatures sera lancé mercredi prochain afin de trouver 3000 employés de manière légale, à être redéployé dans les différents conseils de district. Il invite d’ailleurs toutes ces personnes à faire une application pour ces postes, à travers un recrutement qui se fera en bonne et due forme par les membres du board de la LCSG et non uniquement par une seule personne. Il a expliqué que cette affaire de maldonne a été référée à la Financial Crimes Commission.

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