De janvier à décembre 2021, « 42 mariages impliquant des enfants ont eu lieu sous l’ancienne loi », permettant le mariage d’enfants de moins de 18 ans avec l’approbation des parents.
Sollicitée, l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy, a fait ressortir que « on avait besoin d’un meilleur cadre légal pour l’enfant ».
« Ce cadre juridique à toute son importance », a-t-elle ajouté en évoquant l’entrée en vigueur du Children’s Act 2020, du Children’s Court Act et du Child Sex Offenders Act cette semaine.
Ces lois, visant à la protection des enfants, prévoient des changements pour interdire le concubinage avant 18 ans. Les parents qui cautionnent cette pratique seront reconnus coupables. Une amende de Rs 1 M et une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 10 ans sont ainsi prévus.
De plus, avec le Children’s Court Act, les procédures judiciaires seront moins lourdes pour les enfants concernés. « Cette loi est en harmonie avec les conventions », observe Rita Venkatasawmy.
Cette dernière attire l’attention sur la position des Probation Officers depuis la mise en vigueur de cette nouvelle loi. « Les Probation Officers auront un rôle capital d’évaluation de l’enfant », affirme-t-elle. C’est dans cette optique qu’elle est d’avis qu’une formation initiale et continue des Probation Officiers est « cruciale ».
