EN VISITE À MAURICE: La JCI doit se défaire de sa réputation élitiste, a déclaré Takor Takor 

Takor Takor, vice-président de la Junior Chamber International (JCI) pour la région Afrique/Moyen Orient est actuellement en visite à Maurice. Il a invité les jaycees locaux à s’impliquer dans la communauté afin d’encourager les jeunes à devenir des citoyens responsables et se débarrasser de leur réputation élitiste. De même, il compte s’inspirer du modèle mauricien pour aider à combattre la malaria dans son pays d’origine, le Cameroun.
Comme chaque année, la branche mauricienne de la JCI reçoit le vice-président régional pour aider à mettre en place un plan d’action national. Takor Takor, du Cameroun, élu à ce poste en novembre dernier, est à la deuxième étape de sa tournée africaine, après le Zimbabwe. Au cours de sa visite, il aura pour tâche de s’assurer que JCI Mauritius fonctionne selon les règlements internationaux et a pris connaissance du calendrier 2012. « Je suis ici pour apporter mon soutien aux Mauriciens et les aider à devenir des membres actifs. »
En lien avec la campagne Fellowship of change, Takor Takor est d’avis que la JCI doit servir de plateforme pour donner l’opportunité aux jeunes d’apporter des changements positifs dans la société. « Cela ne se fait pas à travers les discours, mais en étant sur le terrain, en allant dans les faubourgs, en se mettant au service de ceux qui sont dans le besoin. »
Le vice-président a ainsi invité les jaycees à se défaire de leur réputation élitiste. « La JCI est ouverte à tous, indépendamment du statut social ou du milieu culturel. Les seuls critères c’est qu’il faut être âgé de 18 à 40 ans et être motivé à apporter des changements positifs dans la société. »
Le seul moyen d’encourager les jeunes à s’engager, souligne-t-il c’est en donnant l’exemple. « Quand ils verront tout ce qui est fait de bien, ils seront motivés à en faire de même. En se mettant au service, les jeunes ont aussi la possibilité de renforcer leurs capacités. Il y a des personnes qui sont inactives et ne font rien de leur vie, c’est une opportunité pour elles. »
Takor Takor a rappelé que la JCI est partenaire des Nations unies et qu’à ce titre, elle doit aider à atteindre les objectifs du millénaire fixés par l’organisation.
Au cours de la visite, le vice-président aura des rencontres avec de hautes personnalités. Parmi, le président de la République sir Anerood Jugnauth, le ministre de l’Intégration sociale Suren Dayal et le ministre de la Santé Lormus Bundhoo. « Je n’avais pas prévu de rencontrer ce dernier, mais quand on m’a dit que Maurice a pu éradiquer la malaria, j’ai voulu savoir comment vous avez fait. Car l’échange des bonnes pratiques est un des objectifs de la JCI. »
À ce sujet, Takor Takor avance que ses déplacements en tant que vice-président lui permettent d’apprendre beaucoup des Asiatiques. « Il y a un esprit communautaire, ils travaillent pour la postérité. Je dis aux Africains qu’il faut plutôt apprendre à donner que de chercher à recevoir. »
Le vice-président a aussi appelé les jeunes à prendre plaisir dans le service. « Au Zimbabwe, j’ai vu des jeunes planter des arbres dans des faubourgs, tout en s’amusant. Le service n’est jamais une corvée. »

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