ENTREPRENEUR DE L’ANNÉE: « Contribuer au développement d’une culture de l’entrepreneuriat »

Qui de Pierre Ah Sue (Sotravic Ltée), Didier de Senneville (Public Promo Ltd), Jean-Philippe d’Unienville (G2D), Mario Gébert (Finefoods Marketing Ltd) ou de Dev Sunnasy (EDS) sera le grand gagnant du concours Tecoma Award 2011, trophée récompensant l’Entrepreneur de l’Année 2011 ? La réponse sera connue le vendredi 18 novembre lors d’une cérémonie à l’Institut Français de Maurice, à Rose-Hill. C’est ce qu’a annoncé hier lors d’une rencontre avec la presse au Life Restaurant à Port-Louis, Alain Foulon, le directeur général de L’Eco austral, magazine économique de l’océan Indien, qui en partenariat avec la Banque des Mascareignes, et avec le soutien du journal Le Mauricien et de l’institut de sondage TNS Analysis, organise l’événement.
Selon Alain Foulon, L’Eco austral (voir encadré), magazine économique de l’océan Indien, organise depuis 2001 l’élection de « l’Entrepreneur de l’année ». « Ce concours a pour but d’honorer les entrepreneurs de Maurice. Il s’agit avant tout de créer une émulation, de raconter des success stories et de contribuer au développement d’une culture de l’entrepreneuriat qui seule permet à nos îles d’exister encore dans une économie qui se mondialise de plus en plus », explique l’intervenant qui était entouré, des cinq nominés au Tecoma Award 2011 (voir encadré) et des représentants des partenaires de ce concours, entre autres, Stéphanie Foiret du journal Le Mauricien, d’Olivier Malabiau de La Banque des Mascareignes et de Mohamed Mouratsing, de l’institut de sondage TNS Analysis.
C’est ainsi, poursuit Alain Foulon, que depuis le lancement de l’élection de « l’Entrepreneur de l’année » à La Réunion en 1995 et à Maurice en 2001, plus de 120 dirigeants d’entreprise, issus de différents secteurs d’activités et de toutes les catégories d’entreprises, ont été mis en avant et montrés comme exemples de réussite à suivre. Il a ensuite présenté à la presse les cinq nominés du Tecoma Award 2011 (voir encadré) dont Le Mauricien, qui a commencé depuis hier une présentation.
« Leur élection a été faite en deux temps : d’abord une sélection des nominés, établie par la rédaction de L’Eco austral selon quatre critères bien précis (voir encadré) et par rapport à l’actualité économique de l’année écoulée. Puis, l’élection est réalisée par TNS Analysis, également partenaire de l’événement, à travers un sondage téléphonique auprès de 200 dirigeants d’entreprises mauriciens de six salariés et plus », a indiqué le directeur de L’Eco austral.
« Comme les années précédentes (voir encadré) le lauréat de cette élection recevra le Tecoma Award, beau trophée taillé dans le bois de Tecoma, réalisé par le sculpteur Lewis Dick et qui représente un arbre majestueux symbole de force, de créativité et de persévérance », a indiqué le directeur de L’Eco Austral Alain Foulon.
Par ailleurs, lors de cette neuvième édition du Tecoma Award, le trophée du Grand Prix du Développement Durable sera remis à une entreprise, autre que celle des nominés, a fait comprendre le directeur général de L’Eco austral. Ce prix récompense l’entreprise qui aura mis en place des mesures concrètes pour protéger les ressources de la terre. « Toutes les matières qui composent ce trophée sont issues de la récupération », a souligné Alain Foulon.
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Les nominés pour l’Entrepreneur de l’Année 2011
Pierre Ah-Sue – Sotravic (Civil & Plant Engineering)
Didier De Senneville — (Publi-Promo Ltd — Organisateur de salon)
Jean Philippe M. D’Unienville — (G2d et Business Boosters Investments — Informatique)
Mario Gebert – Finefoods Marketing (Produits Frais et Surgelés)
Dev Sunnasy – Eds (Technology, Energy, Retail)
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Les critères de sélection des nominés
1. La progression : en termes de chiffres d’affaires et/ou en termes de résultat net. Les entreprises ne communiquant pas toujours leurs chiffres, la rédaction de L’Eco austral analyse les informations économiques collectées durant l’année écoulée afin de repérer les entreprises qui ont progressé en prenant des parts sur leur marché ou en s’attaquant à de nouveaux marchés.
2. L’innovation : à travers de nouveaux produits et/ou services ou bien à travers une nouvelle approche marketing…
3. Le dynamisme à l’extérieur de Maurice : un développement à l’export, qui se traduit en termes de chiffres d’affaires, ou simplement une prospection plus importante à l’export. Le terme export est à prendre au sens large ; il peut s’agir de vendre à partir de l’établissement principal ou de s’implanter dans un autre pays.
4. L’engagement personnel citoyen : ce terme est également à prendre dans un sens large. Cela peut être une action humanitaire ou de mécénat, ou bien des efforts de protection et respect de l’environnement (sans que cela ne soit imposé par la loi) ou bien encore du temps donné à une organisation socioprofessionnelle en vue de défendre des intérêts collectifs…
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Les précédents « Entrepreneur de l’Année »
2001-2002 : Herbert Couacaud de Beachcomber
2002-2003 : François Woo de La Compagnie Mauricienne de Textile (CMT)
2003-2004 : Patrick Leal de Mauritours
2004-2005 : Harold Mayer de Ciel Textile
2005-2006 : Patrice Hardy de Naïade Resorts
2006-2007 : Jean Claude de L’Estrac du Groupe La Sentinelle
2007-2008 : Thierry Montocchio de Circus Advertising
2009-2010 : Arnaud Leclézio d’Island Management
Le précédent gagnant Grand
Prix du Développement Durable
2010 : SKC Surat
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55 000 lecteurs
Créé en décembre 1993 à La Réunion et implanté à Maurice, en 2001, le magazine mensuel L’Eco Austral s’adresse aux acteurs économiques du Sud-Ouest de l’océan Indien. Présent désormais à La Réunion, à Maurice, à Madagascar, à Mayotte, aux Comores, et disposant d’un réseau de correspondants en Afrique australe, il livre chaque mois l’essentiel de l’actualité économique de la zone, mais aussi des dossiers de fond, des articles d’analyse, des sondages réalisés auprès des chefs d’entreprise, des portraits de décideurs et des informations pratiques (appels d’offres, prévisions de travaux, opportunités…).
Un rendez-vous mensuel que vient renforcer la publication de deux hors-séries annuels, notamment le Spécial 100 (classement des 100 premières entreprises de la région) et plusieurs suppléments dont le « Guide de l’investisseur dans l’océan Indien » paru au mois de septembre 2011.
Véritable outil de communication pour les entreprises de l’océan Indien, L’Eco Austral est lu chaque mois par 55 000 personnes, principalement des cadres et dirigeants, dans l’océan Indien et au-delà, notamment en Europe, au sein d’entreprises qui travaillent avec cette région du monde.

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