GESTION CÔTIÈRE | Atelier de travail public/privé : 17% des plages affectées par l’érosion et couverture corallienne réduite à 18%

Un atelier d’une journée, réunissant les parties prenantes des secteurs public et privé, s’est tenu, hier, avec pour objectif visant à faire le point sur les stratégies d’atténuation et d’adaptation dans le cadre de la gestion intégrée des risques côtiers. Cet atelier est une initiative du ministère de l’Environnement, de l’Agence Française de Développement (AFD), de l’Union européenne et de Business Mauritius.

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Dans son allocution, la Junior Minister, Joanna Bérenger, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à protéger les zones côtières et les communautés contre l’érosion, les inondations et les impacts plus étendus du changement climatique. Elle a souligné l’urgence d’adapter les stratégies nationales face à la vulnérabilité de Maurice à la montée du niveau de la mer et à la dégradation du littoral.

S’appuyant sur des données de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Joanna Bérenger a indiqué que 17 % des plages mauriciennes sont touchées par l’érosion, tandis que la couverture corallienne est passée de 50 % en 2002 à seulement 18 % en 2020. Elle a fait remarquer que le recul du littoral aura une conséquence directe sur le secteur du tourisme, un pilier majeur de l’économie du pays. Elle a mis l’accent sur la nécessité de prendre des mesures correctives fortes en vue de maintenir la croissance du secteur et préserver les côtes ainsi que les habitats naturels.

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Joanna Bérenger a énuméré une série de mesures prises par le gouvernement pour réhabiliter nos côtes. Parmi celles-ci : la réactivation du Comité de gestion intégrée des zones côtières, chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans de gestion côtière ; la révision de certaines dispositions de l’Environment Act 2024 pour corriger les lacunes nuisant à l’état du littoral ; et l’exécution de projets de réhabilitation côtière visant à restaurer les écosystèmes.

L’ambassadeur Oskar Benedikt a, pour sa part, fait état du soutien constant de l’Union européenne aux efforts d’adaptation de Maurice et a plaidé pour des investissements accrus dans les infrastructures et les systèmes de prévision météorologique. Il a également relevé l’importance d’une meilleure synergie entre les secteurs public, privé et la société civile en vue de la préservation des plages et des zones côtières.
Laetitia Habchi a réitéré l’engagement de l’AFD à renforcer les stratégies de gestion des risques côtiers de Maurice et à encourager un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes.

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