Gestion des plages publiques : La BA fait le point sur les constructions illégales

La Beach Authority, qui tombe sous l’égide du Ministère de l’Environnement, est responsable de la gestion de 145 plages publiques à Maurice sous la section 4 de la Beach Authority Act 2002.
Conformément à la Section 13. (1) des Beach Authority (Use of Public Beach) Regulations 2004, nul ne doit ériger ou placer une structure, ou afficher ou faire afficher une quelconque inscription sur une plage publique, sauf autorisation écrite de l’Autorité.
De ce fait, durant les inspections faites en juillet 2024 par les officiers de la Beach Authority à la plage publique de Tamarin, un cas de construction sans l’autorisation de la Beach Authority a été constaté et comme le veut la procédure, l’affaire a été rapportée au ministère des Terres et du Logement ainsi qu’au poste de police de Rivière-Noire. Lors des visites régulières sur la plage publique de Tamarin, il a été observé que la construction se poursuivait, faisant fi de la règlementation en vigueur.
Le 1er juillet 2025, en vertu de la Section 18 de la loi, la Beach Authority a procédé à l’affichage d’une Notice of Contravention alors que le ministère des Terres et du Logement se prévalant de la Section 24 (3) de la Pas Géométriques Act, a notifié les contrevenants.
La Beach Authority demande de s’abstenir de toute construction illégale et appelle au respect des lois et des règlements en vigueur pour la protection et la préservation de nos plages publiques. Elle compte sur la collaboration du public pour garder les plages comme un lieu de convivialité et de respect d’autrui.

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Le ministre Rajesh Bhagwan: « Nos plages représentent un espace de loisirs, de détente et du vivre ensemble des Mauriciens.

« Comme elles sont de plus en plus menacées par l’érosion côtière en raison notamment du changement climatique et par des activités humaines insoutenables, nous devons tout mettre en œuvre pour protéger nos plages.
 » Nous constatons malheureusement que certains font fi des règlements en vigueur, polluent, défigurent et procèdent à des constructions illégales sur nos plages.
 » Quand les autorités agissent dans l’intérêt du bien commun, des pyromanes en herbe sautent sur l’occasion pour verser de l’huile sur le feu et pour s’en prendre au ministre responsable. Je condamne sans réserve cette démarche et j’exprime toute ma solidarité envers mon collègue Shakeel Mohamed qui a été injustement pris pour cible.
 » En tant que gouvernement responsable, nous agissons tous dans l’intérêt des Mauriciens indépendamment de leur appartenance religieuse. Je fais un appel à tous nos compatriotes pour protéger et préserver nos plages publiques ainsi que pour les garder comme un lieu de convivialité et de respect de l’autrui.  »

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LIEUX DE CULTE SUR LES PLAGES — Shakeel Mohamed : « Aucune intention de démolir les structures religieuses »

Le ministre Shakeel Mohamed insiste qu’aucune structure religieuse sur les plages ne sera démolie. « Nou pe zis dir pa fer oken nouvo konstriksyon », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à son ministère, hier. Il a démenti des rumeurs faisant croire que le ministère du Logement et des Terres a émis une notice pour démolir un lieu de culte à Tamarin. « À aucun moment, nous n’avons utilisé le terme “démoli” dans la notice. Certaines personnes véhiculent de fausses informations. » Il a précisé une nouvelle fois que la notice cible l’agrandissement des lieux sans l’autorisation des autorités.
Shakeel Mohamed a dit s’être entretenu avec la direction de la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation pour dissiper des doutes sur cette affaire. Profitant de l’occasion, il a dénoncé une campagne malsaine à son égard, et a dressé un parallèle avec son prédécesseur qui avait aussi émis des notices de ce genre dans le passé. « Pourtant, il n’y avait pas de bruit avant. Aujourd’hui, certains tentent de tirer un capital politique sur le sujet et de créer une polémique », a-t-il ajout

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