Maurice est classée à la 26 e position sur le plan mondial dans le Global Peace Index (GPI) 2025 dans un classement de 163 pays de l’Institute for Economics and Peace (IEP). En 2024, le pays était classé à la 22 e position. Cependant, Maurice continue à occuper la première place du podium en Afrique subsaharienne devant le Botswana, la Namibie, la Gambie, la Sierra Leone, Madagascar, le Ghana, la Zambie, le Sénégal et le Libéria.
Au chapitre consacré à Maurice, le rapport souligne que «Mauritius is the most peaceful country in sub-Saharan Africa for the 18th consecutive year. It recorded a small deterioration in overall peacefulness of 1,5 per cent, owing to deterioration in the militarisation and safety and security domains. Mauritius is also the only country in sub-Saharan Africa that has not been involved in any internal or external conflicts over the past six years. Mauritius’s political stability improved in the past year following a smooth transition of power after the opposition’s landslide victory. The peaceful handover reinforced democratic institutions, while steady economic growth and a strong tourism sector further supported stability. » Il note aussi que la République Démocratique du Congo (RDC) est le pays le moins pacifique de la région et a également enregistré la plus forte détérioration de la paix générale.
Cet institut mesure l’état de paix dans trois domaines : le niveau de sécurité et de sûreté sociétale, l’ampleur des conflits nationaux et internationaux en cours et le degré de militarisation.
C’est l’Islande qui occupe la première place du classement dans le GPI 2025, suivie de l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, l’Autriche, la Suède, Singapour, le Portugal, le Danemark, la Slovénie et la Finlande. L’Ukraine et la Russie occupent le bas du tableau en raison de la guerre.
Le GPI 2025 révèle aussi un déclin continu de la paix mondiale, avec de nombreux indicateurs clés précédant les conflits majeurs à des niveaux plus élevés qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale. Il note aussi augmentation du nombre de victimes dans les conflits, l’accélération des tensions géopolitiques et l’affirmation de soi des puissances moyennes sont à l’origine de la « Grande Fragmentation ». Une refonte fondamentale de l’ordre mondial marque aussi l’émergence d’une nouvelle ère géopolitique. Conjuguée à la concurrence entre les grandes puissances, aux technologies de guerre asymétrique et à l’endettement croissant des économies fragiles, la perspective de nouveaux conflits reste élevée.