La chasse aux matériels scolaires commence déjà. Les enfants se préparent à reprendre le chemin de l’école et les parents préparent, eux, leur porte-monnaie. Cette année, l’on devra compter un peu plus de Rs 1 000 pour un ensemble. Sans compter les chaussures, les cartables et les fournitures scolaires…
Le polo shirt à Rs 350 l’unité, deux uniformes et trois chemisiers pour Rs 1 850, soit un total de Rs 2 200. C’est ce qu’a déboursé un père de famille pour sa fille qui commencera le collège la semaine prochaine. Encore, l’on n’a pas compté le cartable, les chaussures, etc.
Si cet habitant de la capitale a pu se permettre de prendre plusieurs ensembles de rechange, ce n’est pas le cas pour tout le monde. « Nous remarquons que, contrairement aux années précédentes, les parents n’achètent qu’un seul set d’uniforme », dit Ravi Venkatasamy, directeur de Bonkoutir, magasin spécialisé dans la vente et la confection d’uniformes et de fournitures scolaires.
Il relate qu’avant le Covid, les parents prenaient trois à quatre ensembles d’uniformes de rechange, incluant chemisiers, robes ou pantalons.
« Il est vrai que les prix ont augmenté à notre niveau, car le prix des matières premières a augmenté et nous devons aussi débourser plus pour nos employés. Ce n’est pas évident », dit Ravi Venkatasamy. Par ailleurs, si ces dernières semaines, ses trois magasins – deux à Flacq et un à Curepipe – ont reçu la visite de nombreux parents, « surtout ceux qui ont fait leur première inscription ; après avoir inscrit leurs enfants, ils passent toujours après au magasin pour acheter ce qu’il faut », Ravi Venkatasamy indique que c’est cette semaine-ci que les choses s’intensifieront.
« La dernière semaine avant la rentrée scolaire est la plus intense pour nous, mais nous avons l’habitude depuis toutes ces années que nous opérons. » Il dit recevoir de plus en plus de parents qui ont du mal à trouver la bonne taille pour leurs enfants.
« Même si nous proposons quasiment toutes les tailles, il peut arriver qu’un enfant ne puisse pas en trouver la bonne. Du coup, nous faisons du sur mesure. Nous prenons toutes les mesures et en deux jours, l’uniforme est prêt. Le but est de ne laisser aucun enfant et parent tomber. C’est cela notre travail », dit-il.
