Pour la Journée de l’enfant africain, observée chaque 16 juin, le ministère de l’Égalité des Genres, de concert avec le National Children’s Council (NCC), a organisé des activités, hier, sur la thématique arrêtée, qui était celle des drogues, à savoir Zanfan Moris ini kont ladrog.
Pas moins de 120 étudiants des collèges de Port-Louis, âgés de 12 à 18 ans, ont participé au programme, comprenant des échanges avec des personnes ressources, à savoir des membres de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU). Les jeunes ont également assuré des présentations sur ce que représentent les drogues dans leur quotidien, la projection de courts-métrages ainsi que diverses démonstrations, notamment sur le fonctionnement d’un kit de testing de drogues par la brigade anti-drogue.
À l’assistance, la ministre de l’Égalité des Genres, Kalpana Koonjoo-Shah, affirme : « vous êtes maîtres de votre propre destin et le choix vous appartient : choisissez la bonne voie pour vous éloigner de la drogue ! » Elle s’est également étendue sur les effets graves et néfastes de la toxicomanie sur la vie des individus ainsi que sur leurs relations familiales et amicales.
Kalpana Koonjoo-Shah fait ressortir que la lutte contre le trafic et l’abus de drogues nécessite la collaboration de tous. Elle a donc exhorté les étudiants à sensibiliser leurs amis pour éviter qu’ils ne deviennent accros à ces substances.
Elle a par ailleurs mis l’accent sur le fait que le gouvernement s’est engagé à lutter contre le trafic et l’abus de drogues. « La récente création du Drug Users’ Administrative Panel (DUAP) se veut un encadrement et un accompagnement pour les usagers de drogues dans leur réadaptation par l’éducation, le conseil, le traitement, le suivi, la réinsertion sociale ou toute autre thérapie de santé pour les aider à surmonter leur dépendance aux drogues », dit-elle.
La Journée de l’enfant africain a été instituée en 1991 par l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui l’Union africaine) en mémoire du soulèvement étudiant du 16 juin 1976 à Soweto, en Afrique du Sud. Ce jour-là, des centaines d’écoliers, qui avaient manifesté pour protester contre la mauvaise qualité de l’éducation et exigeaient un enseignement dans leur langue, avaient été tués par les forces de l’ordre du régime d’apartheid d’alors.