La Federation of Parastatal Bodies and Other Unions (FPBOU) accueille favorablement l’adoption à l’Assemblée nationale l’Atal Bihari Vajpayee Institute of Public Service and Innovation Bill. Toutefois, elle souhaite que les formations dispensées par cet institut ne soient pas limitées aux fonctionnaires et aux employés des organismes parapublics, mais qu’elles soient également accessibles aux salariés du secteur privé et des corps paraétatiques.
Dans une déclaration hier, le président de la FPBOU a indiqué qu’il avait, par le passé, émis des critiques à l’encontre de cet institut — auparavant connu sous le nom de Civil Service College — concernant le fait que seuls des Certificates of Attendance étaient délivrés à ceux ayant suivi des cours de courte durée. Il a également souligné que les employés des corps paraétatiques ne bénéficiaient pas de ces formations, à moins que leur direction n’en fasse la demande officielle et n’acquitte les frais correspondants.
À la suite d’une rencontre avec l’ancienne direction de l’institut, il a appris que ce sont souvent les managements des corps paraétatiques qui ne soumettaient pas de demande pour profiter des formations offertes par le Civil Service College. Il a déclaré que des représentants de l’Atal Bihari Vajpayee Institute of India avaient déjà effectué une mission à Maurice afin d’étudier les possibilités d’étendre ces programmes de formation aux employés du secteur paraétatique.
« Je leur ai expliqué que les Human Resources Managers n’organisent pas toujours des Induction Courses sur la manière de travailler, ce qui conduit certains employés à comparaître devant des comités disciplinaires en raison de l’insatisfaction liée à la qualité de leur travail. Il semble que certains responsables des ressources humaines aient oublié leur rôle en matière de formation et se comportent davantage comme des avocats de la défense des employeurs », a-t-il déclaré.
C’est dans cette optique qu’il avait demandé à la délégation de l’Atal Bihari Vajpayee Institute d’organiser des cours de formation débouchant sur des diplômes. Il a également déclaré avoir négocié, à une époque, avec l’Université de Maurice pour que les employés du Sugar Industry Labour Welfare Fund puissent être formés afin d’assumer le rôle de Community Welfare Officers dans les centres communautaires.
« J’ai mené un combat pour que ces employés obtiennent des promotions, tout comme l’avait fait le regretté syndicaliste Rashid Imrith pour la nomination d’un groupe de Clerical Officers. Quelqu’un qui cumule une dizaine d’années d’expérience mérite une promotion dans les centres communautaires », a-t-il affirmé.
La FPBOU n’a pas manqué de critiquer l’ignorance du leader de l’opposition, Joe Lesjongard, quant à la création du Civil Service College. Le syndicat salue, en revanche, la déclaration du Premier ministre, Navin Ramgoolam, selon laquelle les formations de ce nouvel institut devraient également être ouvertes aux salariés du secteur privé.
La FPBOU espère désormais que l’institut accélèrera la mise en œuvre de ses programmes et fonctionnera, si nécessaire, sur une base 24/7, afin d’offrir le maximum de possibilités de formation et de promotion aux travailleurs.
Le président de la FPBOU met l’accent sur la nécessité que le conseil d’administration de cette institution comprenne des représentants des fonctionnaires, des corps paraétatiques et des administrations régionales, afin que tout se fasse dans la transparence.