L’ambassadeur US met en exergue le partenariat durable avec Maurice

Leah Tanner (FBI) sur le Reward Money : « Important que le système soit réglementé pour savoir où vont les fonds distribués »

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L’ambassadeur des États-Unis à Maurice, Henry V Jardine, a rencontré la presse, hier, pour aborder de collaboration entre les États-Unis et Maurice en terme de formation dans le domaine de la sécurité, de la mise en application de la loi et du renforcement des capacités institutionnelles. Il était entouré de Leah Tanner, Supervisory Specialist Agent auprès du Federal Bureau of Investigation (FBI), Jared Lucero, Regional Security Officer, LCDR Muhamad Furqan, Chief Office Security Cooperation, Elena Beth Creason, Public Affairs Officer, Shezad Nazeerally, chef inspecteur et Nandita Suneechur, Director of Education and Prevention auprès de la Financial Crimes Commissions (FCC).
Le diplomate a déclaré que les États-Unis et l’île Maurice partagent un partenariat solide et durable fondé sur des intérêts mutuels en matière de sécurité, d’application de la loi et de renforcement des capacités institutionnelles. L’ambassade des États-Unis à Port-Louis, par le biais de programmes et d’agences, continue de soutenir le gouvernement dans ses efforts pour renforcer la résilience, faire face aux menaces complexes et renforcer les capacités institutionnelles à long terme.
L’un des points saillants de ce programme comprend la formation de plus de 800 personnes dans le cadre de programmes liés à la sécurité et à l’application de la loi soutenus par l’ambassade des États-Unis. L’ambassade américaine a envoyé des participants à plus de 21 programmes de formation à l’étranger, y compris des programmes d’un an dans des agences gouvernementales américaines telles que le Bureau of International Narcotics and Law Enforcement Affairs (INL), la Drug Enforcement Administration (DEA) et le Federal Bureau of Investigation (FBI).
Il a aussi affirmé que par l’intermédiaire de l’Office of Security Cooperation (OSC) le gouvernement américain a investi plus d’un million de dollars à l’item de l’International Military Education and Training (IMET) au cours de l’exercice 2024. L’OSC gère également des programmes de préparation aux catastrophes et aux urgences de santé publique, comme le programme de formation de 3 semaines qui prend fin ces jours-ci et dont l’exercice a eu lieu plus tôt cet été au port en partenariat avec la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) et la Mauritius Radiation Safety and Nuclear Security Authority (RSNSA).
Au cours de l’année écoulée, des centaines d’enquêteurs et de procureurs mauriciens ont participé à des formations visant à renforcer leurs capacités à mener des enquêtes complexes, notamment des membres de la police mauricienne, de la Financial Crimes Commmission (FCC), de la Financial Intelligence Unit, du bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) et de la Mauritius Revenue Authority. Deux Mauritian Law Enforcement Officers se joindront la semaine prochaine à Nashville, dans le Tennessee, à des centaines de hauts responsables de la lutte antidrogue venus de plus de 200 pays pour se rencontrer et discuter de solutions innovantes pour renforcer la coopération internationale contre le trafic de drogue. En septembre, trois autres Law Enforcement Officers se rendront au Botswana pour suivre une formation sur la cybercriminalité et les enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants.
À l’heure des questions
Reward money: ‘’Not an uncommon practice’’
Répondant à une question de la presse sur la pratique de Reward Money au sein de la force policière, Leah Tanner, Supervisory Specialist au FBI, a déclaré qu’elle ne souhaite parler du cas de Maurice mais en général. « Il n’est pas rare de récompenser les informateurs et les personnes qui apportent leur aide. Cela nous aide dans nos enquêtes. It is not an uncommon practice. C’est une tactique que nous utilisons aux États-Unis. Il est important que le système soit réglementé pour savoir où vont les fonds distribués. Nous voulons également nous assurer que l’argent est bien utilisé. C’est une pratique courante dans la plupart des pays. Il s’agit simplement de savoir comment procéder et de s’assurer que le protocole soit respecté. »
.AFRINIK.
Répondant à une question sur le cas AFRINIK, l’ambassadeur des États-Unis a fait comprendre que sa responsabilité est d’assurer « the distribution of IP adresses. The intent behind that is not to make money. The idea behind that is that this is a public service, a public good for the people here in Africa. We are obviously concern what is happening. We will cooperate in transparency, ensuring that Afrinik is preserved here in Mauritius. »

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