Des officiers africains d’Interpol sont en formation à Maurice pendant 11 jours, où ils apprendront diverses techniques pour lutter contre la cybercriminalité. Le lancement de cet événement a été effectué lundi par le commissaire de police, Anil Kumar Dip, à l’Integrated Customs Clearance Centre (ICCC) de Le Chaland.
Pour l’occasion, il a souligné la nécessité pour la police de revoir leurs opérations pour rester en ligne avec l’innovation et la technologie. Il a mis l’accent sur la nécessité d’avoir des outils de pointe et d’améliorer les techniques d’enquête afin de détecter les cybercrimes et arrêter les coupables, surtout ceux opérant de manière anonyme en ligne.
Le CP Dip a affirmé qu’il faut « améliorer la qualité et la compétence de notre personnel pour enquêter sur les crimes émergents liés à la technologie ». Et d’ajouter que « le développement professionnel continu est devenu impératif si nous voulons avoir un avantage sur les criminels et les traduire en justice ». Profitant de l’occasion, il a remercié Interpol et Afripol pour leur assistance et leur collaboration afin de combattre les délits transnationaux.
Les officiers qui suivent cette formation sont issus de Maurice, du Bénin, du Bostwana, du Cap Vert, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Gambie, du Ghana, du Kenya, de Namibie, du Sénégal et du Zimbabwe. Les participants se familiariseront avec le Virtual Assets Ecosystem en menant des analyses pour identifier, traquer et retracer les transactions des cryptomonnaies.
Le cours sur l’Open Source Intelligence, lui, permettra aux officiers d’avoir des connaissances afin d’établir une “Map Connection” des enquêtes sur la cybercriminalité. Finalement, avec lElectronic Evidence First Responder’s Training, ils pourront patrouiller le net et collecter des preuves électroniques et traditionnelles.
