Lutte contre la pêche illégale : l’Union européenne réitère son engagement 

Lutter contre la pêche illégale et jeter les jalons d’une pêche plus durable étaient les objectifs de la visite à Maurice, la semaine dernière, de la directrice générale de la Commission européenne responsable pour les affaires maritimes et la pêche, Charlina Vitcheva. Elle a visité l’Albion Fisheries Research Centre, que l’Union européenne (UE) soutient à travers l’Accord de partenariat de pêche durable UE-Maurice, et a également rencontré le secteur privé, la société civile ainsi que plusieurs membres du cabinet ministériel.

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« Les relations liées au secteur de la pêche sont très étroites. Nous continuerons à travailler ensemble pour renforcer davantage notre partenariat. Nous fournirons le meilleur soutien possible pour renforcer les capacités dont Maurice a besoin pour mettre en œuvre efficacement la politique de tolérance zéro contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée. Les échanges étaient très positifs. Par ailleurs, d’autres sujets ont été abordés, telles l’importance de l’économie bleue et la nécessité de travailler ensemble pour une meilleure compréhension des océans, notamment dans les hautes mers », souligne Charlina Vitcheva.

Elle a visité l’Albion Fisheries Research Centre qui héberge l’infrastructure nécessaire pour recevoir les données des navires de pêche à travers le système de déclaration électronique des captures (ERS). Cofinancé par l’Union européenne, l’ERS permettra, dès que l’installation sera complétée, de surveiller en temps quasi réel les captures et l’effort des navires de pêche opérant dans la Zone économique exclusive de Maurice, conformément aux engagements que Maurice a pris tant au niveau international que régional (Commission des Thons de l’océan Indien – CTOI).

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Le protocole d’accord de Partenariat de pêche durable entre l’Union européenne et Maurice, en vigueur depuis 2014 et mis en œuvre par le biais de protocoles pluriannuels sur une durée de 4 ans, a été signé le 21 décembre 2022. Il prévoit des possibilités de pêche pour 40 senneurs à senne coulissante et 45 palangriers de surface dans les eaux mauriciennes dans une zone située à plus de 30 km des côtes, afin de ne pas pénaliser la pêche artisanale. Ce protocole s’accompagne d’une contribution annuelle de 725,000 euros (près de Rs 36 M) versée par l’Union européenne.

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