Lux* Grand-Baie – Rooma Caulee : Une belle aventure humaine avant tout

Promue récemment Resident Manager de l’hôtel Lux* Grand-Baie, un poste distinctif qui fait honneur en cette semaine marquée par la Journée internationale de la Femme, Rooma Caulee en garde une satisfaction personnelle. Pour elle, travail rime avec rigueur, discipline et professionnalisme.

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Travailler aujourd’hui dans l’hôtellerie de luxe, c’est s’appuyer avant tout sur ce qui résiste. Car l’hôtellerie de luxe est avant tout un secteur solide, qui traverse avec détermination les grandes crises que nous venons de connaître à travers la pandémie du Covid, les confinements, etc. Mais au-delà de tout, il y a cet aspect d’apprentissage de la vie, qui s’oriente autour de la rigueur du travail et la rencontre des clients, issus de cultures différentes, et qui, au final, s’avère être enrichissant comme contacts.

Rooma Caulee, la force tranquille

Rooma Caulee parle aussi de cette fierté mauricienne de faire partie du groupe Lux, qui est en pleine expansion à l’international, avec bientôt en sus des six hôtels Lux à Maurice l’ouverture d’un business hôtel prochainement au Tribeca Mall. « C’est un avenir brillant pour le Lux Collective, et tout cela grâce à des visionnaires comme Paul Jones et Arnaud Lagesse. Au niveau des événements, on a aussi voulu faire en sorte que le Lux soit accessible aux Mauriciens avec des Days Package, des Spa Package, ou juste pour admirer un coucher du soleil autour d’un bon dîner. Les gens sont surtout à la recherche d’expériences », avoue-t-elle.

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Une présence, un CV bien étoffé, de l’expérience acquise dans l’hôtellerie de luxe à travers différentes étapes. Rooma Caulee peut se targuer d’avoir un bon bagage professionnel. « À 25 ans, j’ai été nommée Front Office Manager. Depuis, j’ai persévéré », se souvient-elle. Pourtant, au départ, rien ne présageait, avec sa maîtrise en lettres, prête à embrasser une carrière d’enseignante, que Rooma Caulee changerait d’orientation, trouvant lors de ses débuts, il y a une vingtaine d’années, que l’hôtellerie offrait plus de possibilités. Détentrice d’un diplôme en Hospitality à l’École internationale Tunon, à Strasbourg, en France, Rooma Caulee a démarré au Royal Palm, un des fleurons de Maurice. Une adresse qui, dit-elle, l’a beaucoup emportée, sans regretter son passage au Lux* Grand-Baie, une chaîne mauricienne bien cotée à l’international avec une expansion rapide.

« De directrice commerciale à accéder au poste de Resident Manager, c’est à la fois un sentiment de joie, de bonheur inexplicable qui démontre tout le travail abattu avec discipline et passion, et qui porte aujourd’hui ses fruits. Le directeur général du Lux * Grand-Baie, Daniele Vasiolo, et Ashish Modak, Chief Operating Officer de The Lux Collective, sont les deux personnes qui m’ont approchée quand ce poste est devenu vacant. Cette reconnaissance de mon travail m’a beaucoup touchée », dira-t-elle.

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« Peace begins when expectations ends »

Sans langue de bois, directe dans son approche, Rooma Caulee, âgée de 43 ans, sait imposer le respect. Célibataire, végétarienne, avide de lecture, avec des auteurs bien précis, comme Osho, Jiddu Krishnamurthi ou Robin Sharma, de même que passionnée de méditation, Rooma croit beaucoup dans le karma. « Je crois vivement que tout ce que l’on envoie, on reçoit. C’est une des raisons pour laquelle j’ai de la gratitude. Ma philosophie de vie repose sur un axe précis : Peace begins when expectations ends” », précise-t-elle.

Sa vision du Lux* Grand-Baie est d’apporter sa touche féminine dans un décor qui séduit le client dès son arrivée. « C’est un établissement avec un décor moderne, doublé d’un raffinement, et qui prône le chic et l’élégance, tout ce côté luxurieux qui fait la force du Lux* Grand-Baie », affirme-t-elle.

En prime, l’excellence opérationnelle de The Lux Collective est couronnée dans les plus hautes sphères internationales, dont le Lux* Grand-Baie fait partie, avec le Lux* Me Spa et le Lux* Grand Gaube, le Lux* Le Morne, le Salt of Palmar ainsi que le Lux* South Ari Atoll, aux Maldives, qui se sont distingués aux Forbes Travel Guide 2023.

En tant que nouveau lauréat mondial en 2023, Lux* Grand-Baie se classe pour sa part dans la catégorie 5 étoiles, alors que les autres hôtels ont obtenu chacun un 4 étoiles pour leur excellence en matière d’hospitalité. Rooma Caulee est d’autant plus ravie que cette distinction provient du Forbes Travel Guide, ce qui reflète parfaitement l’engagement de la marque à offrir une expérience remarquable à ses clients, basée sur l’excellence du service.

La nouvelle Resident Manager revient sur le fait que le Lux* Grand-Baie est très pointilleux dans sa démarche, axée sur la perfection de l’excellence. Comme projets que le Lux* Grand-Baie pourrait générer, Rooma Caulee évoque la nouvelle vision du groupe qui se mêle à une douceur de vie. « Chez nous, nous faisons les choses différemment. Nous brisons les codes, à commencer par la structure de l’hôtel, qui donne l’impression, dès l’entrée, qu’on n’est pas à Maurice. Nous proposons à nos clients un paradis au concept novateur et varié pour le plaisir des fins gourmets.

À titre d’exemple, dans la carte proposée, on est à 70% non végétariens, 100% végétariens. Nous avons brisé ce code où le visiteur doit préciser qu’il est végétarien, car aujourd’hui, il a un choix. Nous sommes aussi la première station hydrothermale à Maurice avec un vrai niveau de perfection dans tout ce qui concerne les soins spa. Penser à un événement à Maurice, c’est faire référence au Lux* Grand-Baie. Nous avons des atouts dans la structure, la restauration, le bien-être », vante-t-elle avec pudeur.

À la question de savoir si le terme luxueux n’engendre pas une certaine appréhension, Rooma Caulee n’est pas de cet avis. « Les gens savent que l’argent qu’ils dépensent sur le loisir au Lux rime avec qualité. Rs 7 000 pour une journée au Lux *Grand-Baie, tout cela pour dire que cette offre plaît tellement que, parfois, il n’y a pas de place », souligne-t-elle avec force.

Au Lux* Grand-Baie, il y a, à ce jour, autour de 200 clients de nationalités différentes, que ce soit anglaise, française, allemande, réunionnaise… Un gros marché en provenance des Émirats Arabes Unis aussi, avec pour effet ciblé que chacun se retrouve dans ses attentes. Couplé au charme de la structure de l’hôtel, il y a aussi les restaurants, qui offrent des repas selon les exigences du client, dont le magnifique Beach Rouge, avec une restauration à l’international. Et prochainement, un restaurant italien ouvrira ses portes dans ce même complexe, soit dans les six prochains mois, avec bien sûr un chef italien à sa tête.

« Avoir un poste dans un hôtel, c’est considéré comme un luxe »

Quant au profil du client, on apprend que ceux qui ont l’habitude de voyager sont toujours dans l’exigence, tout en étant dans le luxe. La pandémie de Covid n’a pas diminué l’ardeur des voyageurs, toujours friands de découvertes et, au sein du Lux* Grand-Baie, une des premières choses qui les attirent repose sur l’expérience.

Evoquant sa vision de femme dans le domaine de l’hôtellerie, Rooma Caulee fait un bond en arrière, il y a une vingtaine d’années, où, dit-elle, les femmes qui aspiraient à une carrière dans l’hôtellerie devaient se confronter à leur famille, qui ne voyait pas d’un bon œil leur choix de métier. « Le regard a changé du tout au tout. Avoir un poste dans un hôtel, c’est considéré comme un luxe. Les femmes aussi bien que les hommes travaillent en parité. Il n’y a plus de poste réservé à l’élite. Si une femme est professionnelle, qu’elle soit à la réception ou au Top Management, elle peut toujours aspirer à de hautes sphères. Chez Lux* Grand-Baie, on est plus de 180 femmes sur 400 employés. »

La Resident Manager trouve cependant dommage que la jeune génération ait parfois du mal à s’adapter. « Pour un jeune d’aujourd’hui, le travail n’est pas le top des priorités. En tout cas pas comme nous avions cela dans notre ADN il y a une vingtaine d’années », regrette-t-elle.

« La femme sur tous les fronts »

Avec la Journée de la Femme, célébrée le 8 mars, Rooma Caulee est d’avis que les Mauriciennes sont sur la bonne voie. « La femme est sur tous les fronts, dans des postes autrefois réservés qu’aux hommes. La femme mauricienne est sortie de l’ombre pour se projeter dans une lumière dont elle a fait son rayonnement, tant sur un plan personnel que familial. Moi, je vois les choses dans une satisfaction personnelle. Il y a eu de l’investissement de soi pour travailler pendant 20 ans dans l’hôtellerie. Je prône beaucoup l’humilité et je fais du bénévolat, car j’essaie de rendre ce que la vie m’a offert en contribuant aussi au bien-être des gens dans le besoin, car tout doit passer d’abord par le bien-être physique, mental et spirituel. »

Va-t-on crever la barre du million de touristes, comme l’a fait ressortir le vice-Premier ministre et ministre Obeegadoo ? « Atteindre cette barre, je reste positive. Le marché chinois a fait sa réouverture au mois de janvier; nous attendons des vols qui arrivent bientôt. Il y aura du dynamisme aussi sur le marché indien, qui est un marché en plein essor, et qui est passé No 1 en pleine pandémie de Covid. C’est un marché qui reste à être exploré, car ils misent beaucoup sur l’authenticité, ces quêtes de découvertes autour des excursions qu’offre ce pays. »

Mais ce n’est pas tout, dit-elle. « Il y a aussi tout ce qui touche les Émirats. Nous avons vu, lors des vols directs sur l’Arabie et Dubaï, un gros potentiel. Un marché que Lux pousse aujourd’hui et qui n’est pas un marché fort pour Maurice, c’est l’Afrique. Nous avons un vol de l’Afrique du Sud, du Kenya, mais je pense surtout que l’Afrique du Nord et le Nigeria offrent de belles perspectives. Avec le marché niche de l’Afrique, ils ont un pouvoir d’achat et vont directement sur les villas, n’hésitant pas à mettre le prix. Un autre marché qui a du potentiel, c’est la Turquie, mais aussi l’Amérique latine, sans oublier le Canada, qui se développe. Il faut aussi arriver à se décentraliser et voir d’autres attraits que le marché européen », suggère-t-elle.

Pour durer dans le milieu de l’hôtellerie, Rooma dira, avec un large sourire, qu’il faut être dans le style rock’n’roll : « Il faut chausser les baskets le matin avec un mental d’acier et se dire qu’on est prête pour faire cette journée. On sait à quelle heure on commence, mais pas à quelle heure on termine. C’est cela la beauté du métier, de pouvoir jongler sa vie professionnelle, de famille, avec des stakeholders, et d’apprécier les clients. Si on est passionné, on arrive à garder l’équilibre dans sa vie » , lâche-t-elle avec une assurance, qui pourait déconcerter.

 

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