Manifestation en 2012 : No Case to Answer contre Ashok Subron et 3 co-accusés

Le procès intenté à Ashok Subron, ministre de la Sécurité sociale, et trois autres accusés – pour non-respect des conditions d’une manifestation en 2012 – a été rayé en Cour intermédiaire, hier. Le bureau du Directeur des Poursuites Publiques a estimé qu’il y a eu un long délai quant à ce cas et devait demander l’arrêt du procès contre le ministre de l’Intégration sociale, ainsi que contre les syndicalistes Serge Jauffret, Sandiren Ramsamy et Devianand Narrain. La magistrate Shaheen Daureeawoo a accédé à cette requête.

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Le cas a été appelé pro forma, hier, où Me Ricky Bhookun, représentant de la Poursuite a indiqué que le délit allégué remonte à 2012 et ce n’est qu’en 2017 que le dossier a été envoyé au Directeur des Poursuites Publiques (DPP). Ce dernier avait retourné le Case File à la police pour des compléments d’informations et la marche à suivre. Ce n’est qu’en 2023 que les quatre accusés ont été poursuivis devant la Cour intermédiaire. « No Justifiable reason on the basis on the case submitted to us to explain the delay. There were no incidence or casualties in this matter and no damages were sustained to either Public or Private Property. In these circumstances we move that the case against all the accused parties to dismissed », a fait comprendre le représentant du DPP en Cour.

Compte tenu du temps qu’ont pris les procédures, le DPP a décidé de ne pas aller de l’avant avec le procès. « C’est une grande victoire contre l’appareil d’État, qui avait été utilisé pour empêcher Rezistans ek Alternativ (ReA) de faire partie de l’Alliance du Changement », affirme le ministre Subron  à la sortie de la Salle des Pas Perdus du tribunal. « C’est lorsque ReA a commencé à négocier avec les partenaires de l’alliance que cette tracasserie policière a débuté. Au final, c’est une victoire contre la persécution », maintient-il.

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Ashok Subron avance que depuis deux semaines « mo pe pas par enn tirbilans », faisant référence à la polémique de la nomination du Board de la National Empowerment Foundation (NEF) : « La verite inn koumas fer sirfas ek mo remersie tou bann Morisien ki soutenir nou depi lane dernyer ».

Ashok Subron et les trois autres syndicalistes avaient participé à une manifestation légale à la Place d’Armes le 10 mars 2012. La police leur reproche de n’avoir pas respecté une des conditions imposées car les participants avaient emprunté une rue ne figurant pas dans l’itinéraire prévu. Les quatre protagonistes avaient plaidé non coupables à l’appel de leur procès.

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