Bruneau Laurette, militant politique et activiste, s’est joint à d’anciens employés de Building & Civil Engineering Ltd (BCE) pour organiser une manifestation pacifique devant le siège d’ENL, un ancien actionnaire de BCE, à Moka, vendredi et hier à Bagatelle. La raison de cette mobilisation : réclamer justice pour les 300 employés licenciés de BCE, conformément aux recommandations du Redundancy Board.
Bruneau Laurette et des membres de One Moris sont déterminés à faire entendre la voix des travailleurs licenciés, à travers une série de manifestations, dont une a eu lieu vendredi à Moka, et l’autre à Bagatelle, hier.
Les manifestants,qui veulent mettre fin à ce qu’ils appellent « l’esclavagisme professionnel », exigent une compensation de trois mois de salaire par année de service pour les travailleurs licenciés. Cette demande fait écho aux décisions du Redundancy Board, qui avait clairement statué en faveur des employés.
« Nous réclamons justice »
Dans ce contexte, ENL, en tant qu’ex-actionnaire minoritaire de BCE, est devenue une cible privilégiée des manifestations malgré les éclaircissements qu’elle a donnés quant à son rôle dans et pour cette entreprise. Laurette a pointé du doigt le fait que, selon un document du Registrar of Companies daté du 26 juin, ENL est effectivement actionnaire minoritaire aux côtés du parlementaire du MSM Vikash Nuckcheddy. Avec un soupçon d’ironie, Laurette a commenté : « Azordi ou met dimounn deor dan Moris, ou sorti depite ou vinn PPS », soulignant l’interconnexion entre les affaires et la politique dans le pays.
Il a révélé avoir tenté de contacter les responsables d’ENL pour expliquer le point de vue des licenciés, mais n’a pas reçu de réponse. Cette mobilisation de Bruneau Laurette marque son retour sur la scène politique active après ses critiques récentes envers l’Independent Commission against Corruption concernant la lenteur de l’enquête dans l’affaire Kistnen. Cette fois, son objectif est clair : soutenir les employés licenciés et veiller qu’ils reçoivent leur compensation pour redonner un sens social à son combat politique. Pour Laurette, refuser de donner aux travailleurs licenciés ce qui leur revient serait « un acte cruel et injuste ». employés démunis.
Dans cette perspective, ENL Property, est une cible collatérale appropriée. Elle avait pourtant émis le 30 août une note d’explication pour rappeler qu’elle sétait retiré de BCE s en décembre 2021, et les dirigeants d’ENL Property ont démissionné en avril 2022.
Malgré son statut d’ancien actionnaire, ENL Property a contribué aux efforts visant à sauver BCESelon ENL, le dépôt de bilan de BCE a également affecté les opérations d’ENL Property en tant que développeur immobilier..