MARCHE PACIFIQUE : Comment peut-on battre un enfant de trois ans à mort ? 

Le Club Sportif Zanfan Vallée Pitot et le Front Commun Travayer Social ont organisé hier une marche pacifique contre la violence sur les enfants. Une cinquantaine de personnes étaient réunies rue Alma pour exprimer leur colère.
Après le décès de la petite Pallavi Achemootoo, trois ans, qui a succombé à une déchirure au coeur après avoir été brutalisée par son beau-père le 29 juin dernier selon les allégations, le Club Sportif Zanfan Vallée Pitot et le Front Commun Travayer Social ont voulu dire stop. « Nou pa kapav less nou bann zanfan dan mizer, sa krim kinn arive dan Vallée Pitot sok bokou dimounn e nou pa pe konpran kouma enn dimoun kapav bat enn zanfan 3 an a mor. Nou en colere e nou demende ki minister ek la police ede nou pou reduir la violence conte zanfan », devait lancer une mère de famille de la région.
La manifestation a vu la participation de plusieurs enfants, pour la plupart inscrits dans des clubs sportifs de la région. L’association SOS Papa était aussi présente, ainsi que de nombreux habitants de Vallée Pitot. Les marcheurs, soulignons-le, sont passés devant la maison de la jeune Pallavi Achemootoo. Sur leurs banderoles, des messages forts comme « Government child protection zis la pour fer zoli », « Aret touil nou bann zanfan » ou encore « ena tro bocou problem ladrogue ek viol ek crim ».
Pour Nizam Nanasroullah, le président du Club Sportif Zanfan Vallée Pitot, « il y a trop de crimes, on ne peut pas être insensible à tout ça. Nous avons déjà organisé plusieurs marches pacifiques et on suivra cette histoire de très près. Bientôt on fera une manifestation devant le ministère l’Égalité des genres, du Développement de l’Enfant et du Bien-être familial. Avant la petite Pallavi, il y a eu d’autres cas aussi atroces, une enfant violée qui a saigné à mort, une autre violée puis brûlée… Ça ne peut plus durer ». Relevant que le nombre de divorce augmente d’année en année, il affirme qu’il faut impérativement former les parents afin que les enfants ne viennent pas au monde pour être « abandonnés, battus et tués ».

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