Une fuite de fioul est survenue sur le système de canalisation du réservoir de Marine Biotechnology Products dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon une communication officielle, le débordement des drains d’eau de pluie, avec le passage du cyclone Belal, a accéléré l’écoulement du fioul dans l’un des ruisseaux menant à l’estuaire de Terre Rouge. Selon les premières estimations, environ 1500 litres de fioul ont été déversés dans le drain d’eau de pluie menant au ruisseau.
Dès jeudi matin, Marine Biotechnology Products a activé son plan d’action d’urgence et avisé les autorités mauriciennes ainsi que ses partenaires d’intervention. Des barrages flottants et des bouées d’absorption ont été déployés pour contenir la propagation. Les équipes de nettoyage se sont mobilisées pour récupérer le maximum de fioul. Marine Biotechnology Products a, par ailleurs, fait appel à l’expertise du gouvernement ainsi que celle du secteur privé pour évaluer les impacts écologiques potentiels et définir les mesures additionnelles à adopter pour remédier à la situation. La Mauritius Ports Authority, le ministère de l’Environnement, la Special Mobile Force ainsi que la National Coast Guard sont venus apporter leur aide. Les experts de Polygreen, Virgin Oil, Total et Petro ont également déployé leurs équipements et sont à pied d’œuvre avec les équipes de Marine Biotechnology Products.
Si le ruisseau entre l’usine et le début de l’estuaire est pratiquement nettoyé, l’expertise du National Parks and Conservation Service et de la Mauritian Wildlife Foundation a été sollicitée afin de définir la meilleure marche à suivre et minimiser l’impact écologique à court et moyen termes sur l’estuaire de Terre Rouge. Pour Cougen Purseramen, directeur du conseil d’administration de Marine Biotechnology Products, « nous sommes pleinement conscients de notre responsabilité et nous mettons en œuvre toutes les ressources à notre disposition pour contenir et résorber la fuite de fioul. Notre priorité absolue reste la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité de notre région. » Une enquête interne est en cours afin de déterminer l’origine du problème.