Dave Kissoondoyal a été convoqué par le bureau de la Data Protection Commissioner (DPC) pour fournir sa version des faits dans l’affaire de la fuite présumée de données personnelles liées aux abonnés de Mauritius Telecom.
Dans un communiqué, l’activiste rappelle avoir été alerté le 3 septembre dernier de l’existence d’un fichier contenant des informations sensibles attribuées à des abonnés de l’opérateur téléphonique. Dès le lendemain, il affirme avoir saisi l’ICT Authority (ICTA) ainsi que le bureau de la DPC. Le 9 septembre, il dit avoir soumis les éléments de preuve réclamés par les autorités.
« Mon seul objectif était d’agir dans l’intérêt public pour que des mesures soient prises rapidement afin de protéger les données et les droits numériques des Mauriciens », souligne-t-il.
Pour rappel, le 4 septembre Mauritius Telecom (MT) par le biais d’un communiqué a affirmé avoir pris connaissance d’allégations concernant une possible exposition de données liée à un prestataire tiers. L’opérateur avait également soutenu avoir immédiatement lancé une enquête interne afin d’en vérifier la véracité.
« Mauritius Telecom tient à rassurer l’ensemble de ses clients que leurs données personnelles demeurent pleinement protégées et confidentielles. La sécurité et la confidentialité des données constituent notre priorité absolue, et nous continuons à investir dans les meilleures pratiques et technologies de cybersécurité pour renforcer la résilience de nos systèmes », souligne la direction.
Selon MT, les premiers résultats de l’enquête n’ont révélé « aucune preuve d’accès non autorisé ni de compromission de données clients, et aucune intrusion n’a été constatée dans les systèmes ».
