Nishal Joyram, flanqué de ses plus fidèles soutiens, a fait ressortir, lors d’une table ronde, que « j’ai arrêté mon jeûne de protestation pour des raisons médicales, pas sur les conseils de Me Peeroo. » L’enseignant a annoncé que « mon combat pour réclamer la baisse des prix des carburants va se poursuivre, mais à travers d’autres actions. Lalit la kontigne. » Il avait promis de donner la réplique à l’avocat Assad Peeroo,10 jours après avoir mis un terme à sa grève de la faim, Il l’a fait.
Outre Nishal Joyram, la table ronde était composée d’Ivor Tan Yan, Alain Malherbe, Jayen Chellum, Stephan Gua, David Sauvage, Alain Laridon, Raouf Khodaboccus, entre autres. « Je remercie tous les Mauriciens qui se sont déplacés pour me soutenir. Cela m’a donné la force pour aller jusqu’au bout de ma grève », a souligné Nishal Joyram.
Quant à la question de savoir s’il compte se relancer dans l’arène politique, ce dernier soutient que « mo pou soutenir bann dimounn ki ena vizion sanz pei. Si zot dir mwa mo bizin rant dan Parlman mo pou fer li, mais faire de la politique n’a jamais été une obsession pour moi. » Nishal Joyram est revenu à la charge pour exiger une révision des prix des carburants : « Il faut une baisse de Rs 26 sur le prix de l’essence et une baisse de Rs 15 sur celui du diesel. »
Revenant sur sa rencontre avec Assad Peeroo, Nishal Joyram a avancé que l’avocat lui avait confié qu’il avait parlé au Premier ministre : « Il avait dit qu’il a parlé au Number One, terme qu’il utilise pour désigner Pravind Jugnauth. Il m’a ensuite affirmé que le prix de l’essence baisserait si je mets un terme à la grève. Assad Peeroo devrait avoir honte en disant que c’est lui qui m’a convaincu d’arrêter mon jeûne de protestation. On voit bien, à travers cette démarche, qu’il quémande un ticket pour les prochaines élections. »