Obituaire – Jacqueline Delaître – le souvenir d’un caractère joyeux

Jacqueline Delaître est décédée jeudi dernier. Que dire de celle qui aimait les rencontres, les discussions et les bonnes blagues déclinées parfois dans un langage cash, parce que le franc parler c’était aussi une de ses qualités intrinsèques? Si ce n’est qu’elle est de la génération pour qui chaque problème avait toujours sa solution.

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C’est cette philosophie qui lui a insufflé cette joie de vivre qui l’a accompagnée tout au long de sa vie. Malgré l’exil forcé des années 80 et la perte de deux de ses enfants, dont l’un dans des circonstances tragiques.

Les rencontres avec Jacqueline Delaître c’était toujours quelque chose. À défaut de pratiquer le open bar, jamais très loin d’ailleurs, Jacqueline pratiquait le open door permanent pour ceux avec qui elle aimait se retrouver.

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Pour des débats sur tous les sujets, sur le sport et surtout sur la politique, virus qu’elle avait contracté du temps où son époux Jean s’était frotté au Labour dans les années précédant l’Indépendance et qui ne l’a jamais quittée.

On se souvient de ses appels les jours de grands rassemblements politiques dans le Sud-Ouest. C’était pour nous convier à un genre de debrief de l’évènement, à Riambel, autour d’un verre et d’un bon repas qu’elle savait concocter avec un indéniable talent.

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Le programme, invariable: c’était de disséquer en long et en large ce que les intervenants aux meetings à Chemin Grenier, à Souillac ou à Rivière des Anguilles avaient déclamé. Elle avait ses préférés comme elle avait aussi ses pestiférés qu’elle descendait, en paroles, certes, mais avec une véhémence qui en disait long sur son caractère très tranché, quand bien même toujours joyeux.

Lorsqu’elle habitait à la rue Stevenson à Quatre-Bornes, c’était tout aussi animé, tous les prétextes étant bons pour de joyeuses tablées ou des repas pris sur les genoux et sous les arbres, l’été imposant les rencontres en externe.

La saison des litchis était également l’alibi pour réunir les amis dont certains de grande taille avaient le devoir, si ce n’est l’obligation, de procéder à la cueillette du juteux fruit. Mon collègue et ami J-C.A. en sait quelque chose!

Jacqueline Delaître est partie mais elle laisse à ceux qui ont eu la chance de la côtoyer le souvenir d’une personnalité attachante et à l’humour communicatif. On ne s’ennuyait jamais en sa compagnie.

A  Janot, Bernard et Martine et à la famille Rivet que cette disparition afflige, nos sincères condoléances.

J.L.

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