Dans le cadre de l’Ombuds Day 2025, célébrée le deuxième jeudi d’octobre, le Bureau de l’Ombudsman a organisé, hier, à Port-Louis une séance de travail réunissant des institutions d’Ombudsman et des fonctionnaires afin de réfléchir à leur rôle collectif dans la promotion de la bonne gouvernance, de l’équité, de la responsabilité et de la protection des droits de l’homme. Étaient présents le président de la National Human Rights Commission, Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, l’Ombudsman de la République, Harry Ganoo, l’Ombudsperson for Children, Aneeta Ghoorah et d’autres personnalités.
Cette initiative s’inscrit dans le droit fil des United Nations General Assembly Resolutions, qui réaffirment le rôle crucial des institutions d’Ombudsman et de Médiateur et encouragent la collaboration avec les pouvoirs publics pour partager les meilleures pratiques et expériences. Le thème de la Journée de l’Ombudsman 2025 est « Ombuds: Empowering Voices, Resolving Challenges ».
Satyajit Boolell a fait ressortir que cette Journée est l’occasion de reconnaître le rôle essentiel des institutions de médiation dans la promotion de la transparence, de la responsabilité et de l’équité au sein de l’administration publique. Conscient de la complexité de la bureaucratie, il a fait ressortir que l’Ombudsman joue un rôle crucial de passerelle entre les citoyens et les institutions gouvernementales, veillant à ce que chaque voix soit entendue et chaque grief traité.
Il s’est appesanti sur l’importance d’une justice impartiale, ancrée dans des valeurs qui favorisent le développement national, attirent les investissements et renforcent la confiance du public dans les institutions. Satyajit Boolell a également appelé à l’unité et à la promotion de la compassion, de l’empathie et de l’harmonie. Il a exhorté la société à dépasser les différences et à embrasser l’humanité commune afin de créer une nation juste et équitable où les voix marginalisées sont amplifiées.
L’Ombudsman Ganoo, pour sa part, évoque le rôle de son bureau en tant que garant de la lutte contre la mauvaise administration dans le secteur public, en particulier lorsqu’elle entraîne des préjudices ou des préjudices pour les citoyens. Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à fournir un service public de qualité, respectueux des principes de bonne gouvernance et garantissant le droit des citoyens à un traitement juste et équitable.
Harry Ganoo a évoqué l’importance du professionnalisme, de l’éthique et de la responsabilité pour surmonter les obstacles administratifs. L’Ombudsman a également attiré l’attention sur l’impact de la mondialisation sur la prestation des services publics et l’administration de la justice. Une gouvernance efficace et une administration publique performante sont essentielles pour garantir la justice, protéger les droits humains et favoriser le développement durable, a-t-il mis en exergue.
Aneeta Ghoorah a expliqué le rôle essentiel des institutions de médiation dans le maintien de la justice, de la transparence et d’une gouvernance éthique. Elle a réaffirmé que chaque citoyen mauricien a le droit et la possibilité d’être entendu par l’intermédiaire du Bureau de l’Ombudsman.
S’agissant du thème de 2025, elle l’a décrit comme profondément significatif, porteur de transformation et porteur d’impact. Elle a conclu en soulignant l’engagement de son bureau à garantir que les institutions publiques respectent les normes les plus élevées d’équité et de responsabilité au service de la population.